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L’UGSEIN, plus que jamais déterminée à œuvrer en faveur de la valorisation du secteur de l’économie informelle
Publié le jeudi 2 mai 2013   |  Le Sahel


Célébration
© Autre presse par DR
Célébration de la Fête du travail : la Secrétaire générale de l`UGSEIN, Mme Salamatou Mariko prononçant son discours
Mercredi 1 mai 2013. Maison de la Culture Diado Sékou .


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L’Union Générale des Syndicats de l’Economie Informelle du Niger, a commémoré mercredi dernier la fête du 1er mai. Le défilé, qui a mobilisé une longue file de militants des syndicats affiliés à la centrale, a commencé au stade Municipal en passant par les Colis Postaux pour finir à la Maison de la Culture Diado Sékou où se dressait la tribune.
Dans l’allocution qu’elle a prononcée à l’occasion du meeting qu’elle a animé devant les militants, la Secrétaire générale de l’UGSEIN, Mme Salamatou Mariko, a de prime abord rendu un vibrant hommage à M. Abdou Maigandi, Secrétaire général de l’USTN, décédé l’année dernière. Elle a indiqué que la célébration de la fête du 1er mai est une occasion de retrouvailles entre les travailleurs mais aussi et surtout le moment idéal de jeter un regard critique sur leurs conditions de vie et de travail et conséquemment de poser des jalons de lendemains meilleurs. Selon Mme Salamatou Mariko, le secteur de l’économie informelle dont l’UGSEIN défend les couleurs, connaît beaucoup de problèmes au Niger.
« De déguerpissements en déguerpissements pour les années antérieures l’année 2013 a également connu ses victimes, de centaines de vendeurs se sont retrouvés dans la rue à cause de la fermeture de leurs lieux d’emploi dans les marchés et les kiosques bordant les rues. L’économie informelle est reléguée au second plan malgré l’existence de plusieurs lois en sa faveur. Le secteur informel génère des ressources énormes et contribue pour beaucoup au trésor public, c’est également au Niger le plus grand secteur pourvoyeur d’emplois. Il doit par conséquent avoir la place qui est la sienne » a souligné la Secrétaire générale de l’UGSEIN. Elle a ajouté que pour arriver à la valorisation du secteur de l’économie informelle, chaque militant de l’UGSEIN se doit de redoubler d’efforts. « Notre progrès social passera par fa réalisation d’un programme d’activités clair et cela sur toute l’étendue du territoire. L’UGSEIN a pu également dans son offensive diplomatique s’affilier au niveau international à Street Net: International et Wiégo et tissé plusieurs amitiés avec les syndicats du sud comme du nord», a dit Mme Salamatou Mariko. Sur le plan national, elle a souligné que la fête du 1er mai se passe cette année au moment où les Nigériens attendent impatiemment les avantages liés au programme de l’Initiative «3N».
Au plan régional, elle a indiqué que l’UGSEIN compatit aux problèmes du peuple frère du Mali qui traverse une période très critique par manque de quiétude. Nos prières vont à l’endroit de nos frères et sœurs du Mali pour le retour immédiat d’un Mali unifié. L’UGSEIN a décidé cette année 2013 de coupler le défilé du 1er mai avec l’organisation d’une conférence sur les thèmes : « Problématique de la sécurité sociale dans le secteur de l’économie informelle » ; « Comment améliorer le recouvrement des taxes et impôts dans l’économie informelle». Un débat autour de ces thèmes a été engagé. Il a eu pour avantage d’informer les acteurs de l’économie informelle qui sont confrontés à la fermeture systématique de leurs lieux d’emploi pour non paiement d’impôt. « L’UGSEIN a le devoir d’informer ses membres sur les dangers de l’incivisme fiscal. A travers les présentations de ces thèmes nos membres cerneront le contour de la nécessité d’étendre la sécurité sociale dans l’économie informelle. Convenez avec moi que le secteur de l’économie informelle a été crée par la croissance rapide du secteur urbain et la non prise en compte de celle là dans les plans d’urbanisation, convenez également avec moi que la non prise en compte des organisations de l’économie informelle dans la recherche de solutions à la concentration des vendeurs dans la rue et autour des marchés sont des facteurs aggravant la question de la protection sociale des acteurs de l’économie informelle» a souligné la Secrétaire générale de l’UGSEIN.

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