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Rencontre de prise de contact entre la ministre déléguée auprès du ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire et les représentants des ONG/AD : favoriser une meilleure participation des ONG/AD
Publié le jeudi 30 janvier 2014   |  Le Sahel




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Impulser un dynamisme nouveau dans le partenariat qui existe déjà entre le Ministère du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire et les Organisations non gouvernementales et Associations de Développement (ONG/AD) du Niger ; recueillir les attentes de ces dernières et les perspectives d'une collaboration sincère et durable, tel est le fil conducteur de la présente rencontre de prise de contact convoquée par la ministre déléguée auprès du ministre d'Etat, ministre du Plan de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, Mme Ibrahim Binta Fodi. Cette rencontre procède de la démarche du gouvernement de faire jouer aux ONG/AD, leur rôle dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2012-2014).

La diversité des réformes entreprises par l'Etat à travers l'élaboration et l'adoption d'un cadre juridique et institutionnel attractif, accompagné de plusieurs avantages concédés aux ONG, notamment sous forme d'exonérations fiscales ont largement favorisé l'émergence et le développement des organisations de la société civile. C'est ainsi que le nombre des ONG/AD était passé de 60 en 1960 à 2000 en 2013.

Cette progression spectaculaire a été saluée au passage par la ministre déléguée Mme Ibrahim Binta Fodi avant d'indiquer que la contribution de ces organisations au développement de notre pays est indéniable ; à titre d'exemple, les réalisations financières des ONG/AD étaient estimées à 185 milliards de FCFA en 2012.
En dépit des efforts remarquables, plusieurs points de préoccupation persistent à propos de ces structures qui accompagnent les actions de l'Etat. Il s'agit entre autres de la mauvaise répartition spatiale des interventions ;

les difficultés de localisation des ONG surtout nationales qui pour l'essentiel ne disposent pas de siège, ce qui rend du coup les contacts difficiles ; les retards ou le refus de transmission des rapports d'activités : sur 1300 ONG en 2012, 365 ont transmis leur rapport à la direction des ONG soit 28% ; l'insuffisance et la non exhaustivité des informations contenues dans les rapports. Ces derniers sont souvent succincts ; narratifs et comportent peu ou pas de chiffres, a précisé la ministre Ibrahim Binta Fodi.

En outre, les ONG/AD complètent l'Etat dans ses actions prioritaires et doivent s'investir dans la mise en œuvre des stratégies adoptées par le gouvernement. L'Etat accompagne le financement de leurs actions à travers les exonérations et a de fait un droit de regard sur les activités, toute chose qui concoure au respect strict du Protocole d'Accord type. C'est dire que ce premier contact doit permettre de corriger les insuffisances d'une part et d'autre part de prendre les dispositions nécessaires en vue d'améliorer le cadre institutionnel et partenarial régissant des interventions.

Hassane Daouda

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