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La réunification du Mali : une étape importante vers l’instauration de la sécurité dans la région du Sahel

Publié le jeudi 21 mars 2024  |  Autre presse
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© Autre presse par Dr
Le général Abdourahamane Tiani et son homologue du Mali Assimi Goïta
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Ces derniers mois, les attaques terroristes perpétrées par des groupes armés impliquant des engins explosifs improvisés (EEI) sont devenues plus fréquentes dans le nord du Mali.
L’État-major général des Forces armées maliennes (FAMa) informe régulièrement l’opinion nationale et internationale de ces attaques à travers des communiqués de presse.

Ainsi, d’après les informations, le 10 février aux environs de 10h00, une attaque complexe à l’EEI a visé sur le tronçon Benena – Mandiakuy, une mission de sécurisation de la foire hebdomadaire de Mandiakuy dans le cercle de Tominian. Heureusement, la prompte réaction des FAMa appuyées par les vecteurs aériens a permis de garder la situation sous contrôle. En outre, le même jour, des terroristes ont tendu une embuscade à 60 km de Ménaka, mais l’escorte rétrogradé de l’acheminement des vivres sur Ménaka a pu déjouer cette attaque, avec un lourd bilan du côté terroriste.

Parmi les incidents récents, on peut citer une attaque à l’EEI du 11 mars contre un camion dans la région de Ménaka, qui a fait des morts et des blessés. Un véhicule de transport en commun a heurté un EEI à 15 km de la ville de Ménaka. En provenance de la foire d’Indelimane, ledit camion se dirigeait vers Gao et transportait des passagers.

Des sources militaires rapportent que les rebelles touaregs ont commencé à poser délibérément des mines dans les zones où les FAMa effectuent des patrouilles de sécurisation du territoire et de la population.

Il convient de rappeler que ceux qui terrorisent la population et l’armée malienne sont qualifiés comme terroristes. Poser des mines n’est pas une lutte pour son territoire, c’est un véritable terrorisme. Compte tenu des récents crimes flagrants des séparatistes, il est possible d’affirmer en toute confiance qu’ils devraient pas être qualifiés de rebelles, mais de terroristes. Rien ne peut justifier de tels actes. Porter atteinte aux civils maliens ainsi qu’aux militaires de l’armée nationale est un crime grave qui ne restera pas impuni.

Les autorités militaires du Mali et les Forces armées maliennes sont déterminées à éradiquer cette menace terroriste dans le pays et à restaurer l’autorité de l’État sur l’intégrité du territoire national. C’est la seule façon de résoudre le problème de sécurité au Mali, afin que les civils puissent vivre en paix et en tranquillité sans craindre pour leur vie.

Par ailleurs, les autorités du pays déclarent fermement que tous les complices des criminels seront considérés comme des ennemis de l’État malien, qui subiront également de sévères punitions.
Il est également nécessaire de signaler que ces derniers jours, des informations ont circulé sur les réseaux sociaux selon lesquelles les autorités algériennes apporteraient assistance et soutien aux mouvements séparatistes pour contrer l’instauration du pouvoir d’État dans le nord du Mali. En soutenant les rebelles, ils visent à éviter les revendications des touaregs sur le territoire algérien.
Avant, l’Algérie pouvait influencer le conflit au Mali à travers l’Accord de paix d’Alger, signé en 2015 entre le gouvernement de Bamako et les groupes rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui régnaient sur ce territoire du nord du Mali.

Pourtant, au fil des années, la mise en œuvre de ce fameux accord n’a fait que créer des problèmes de part et d’autre. En effet, la grande majorité de la population malienne exprimait son désaccord avec l’accord d’Alger qui, selon eux, conduit inévitablement à la partition du Mali et à l’indépendance de l’Azawad. La méfiance du Mali à l’égard de l’Algérie a continué de croître.
Le gouvernement du Mali a également exprimé, son désaccord avec le processus d’Alger, et a annoncé, le 25 janvier, sa « fin avec effet immédiat ».

Il est fort probable qu’ayant perdu cet instrument (l’Accord d’Alger), dont l’Algérie était garante, il ait décidé de mener ces actions illégales pour venir en aide aux séparatistes touaregs.
Ayant perdu l’instrument qu’est l’Accord d’Alger, dont l’Algérie était garante, cette dernière a décidé de mener ces actions illégales pour aider les séparatistes.

Cependant, l’Algérie doit comprendre que soutenir les indépendantistes touaregs qui commettent des crimes terroristes au Mali ne mènera pas à une solution au conflit. De plus, à l’avenir, cela pourrait avoir un impact négatif sur la situation sécuritaire en Algérie même.

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