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Niger : un collectif international d’avocats appelle à la libération de Mohamed Bazoum

Publié le jeudi 25 avril 2024  |  aNiamey.com
2ème
© Présidence par DR
2ème journée de la visite de travail du Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum dans la région de Tahoua.
Les moments forts en images de la 2ème journée de la visite de travail du Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum dans la région de Tahoua.
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Forcés de quitter le fauteuil présidentiel en juillet 2023, Mohamed Bazoum et son épouse, l’ex-première dame Hadiza Bazoum, sont depuis près de 9 mois retenus dans les geôles des nouveaux dirigeants du Niger.


Ce jeudi 25 avril 2024, dans un communiqué diffusé par Jeune Afrique et consulté par aNiamey, cinq avocats de renom, dont Brahim Ould Ebety, ancien bâtonnier de Mauritanie, Florence Loan, bâtonnière dauphine de Côte d’Ivoire, Mohamed Seydou Diagne du barreau de Dakar, Moussa Coulibaly, ancien bâtonnier du Niger, et Reed Brody, avocat au barreau de New York, ont exigé la libération de l’ancien président Mohamed Bazoum.

“l’arrestation et la détention de Mohamed Bazoum et de sa famille sont totalement illégales. Personne ne peut leur rendre visite, hormis leur médecin” a déclaré le collectif.

Et de poursuivre, “nous n’avons aucun moyen de nous entretenir avec eux. Puisqu’ils sont détenus en dehors de toute procédure, à quel magistrat pouvons-nous demander un droit de communiquer ?”

Selon les avocats, ce dernier aurait été coupé de toute communication téléphonique avec le monde extérieur depuis octobre 2023.

La défense a également exprimé sa consternation devant l'échec de la médiation menée par la CEDEAO. Elle a souligné que cette médiation était un échec, mettant en lumière l'indifférence des putschistes envers le respect de la règle de droit.

Les cinq (05) signataires du communiqué ont pointé du doigt la “nouvelle lubie” du CNSP qui viserait à condamner coûte que coûte l’ancien dirigeant du Niger quitte à “distordre” le droit national.

“Le CNSP crée une juridiction dont il nomme les magistrats et la saisit le 5 avril pour trancher cette question. Tout en foulant aux pieds les droits fondamentaux de la défense – nous n’avons accès ni au dossier ni à notre client –, la junte oublie sans doute qu’une telle procédure n’est possible que pour un « ancien président ». Mais le président Bazoum n’est pas démissionnaire, il est toujours titulaire de son mandat”. ont clarifié les avocats.


Pour eux, avec cette nouvelle procédure le CNSP “veut entériner une situation politique de fait, sans convaincre par le droit”.

L.L
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