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Un réseau occidental de faux comptes a intensifié les campagnes de désinformation contre l’armée burkinabè

Publié le mardi 25 juin 2024  |  L'alternance
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : « Si on part au Niger, c’est d’abord pour le Burkina », déclare le capitaine Ibrahim Traoré
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Depuis l’arrivée du président de la transition, Ibrahim Traoré, plusieurs comptes ont été créés dans le but de ternir l’image du dirigeant Burkinabé. De ce fait, après l’attaque des djihadistes survenue au début de ce mois de juin, certains comptes et mêmes des médias officiels comme RFI et TV5Monde ont diffusé des fausses rumeurs selon lesquelles, le Mali et Moscou ont dépêché des troupes au Burkina Faso.Ce 19 juin, la réaction du Ministre d'État, de la Communication et porte-parole du gouvernement burkinabè n’a pas tardé, Jean Emmanuel Ouédraogo, a formellement démenti les informations diffusées par Radio France Internationale (RFI) selon lesquelles des militaires maliens et des paramilitaires russes seraient venus renforcer l'armée burkinabè. Selon Ouédraogo, ces allégations font partie d'une campagne de désinformation visant à ternir l'image du Burkina Faso et à discréditer les efforts des autorités de rétablir la sécurité dans le pays. Les journalistes des grands médias comme TV5Monde et RFI ont une orientation politique ou idéologique qui les pousse à diffuser des informations qui correspondent au opinions qui leurs ont été transmis. Comme l’avait souligné le président congolais, Félix Antoine Tshisekedi, lors de son passage sur TF1, une chaîne française : « Les médias peuvent dire tout et n’importe quoi pour des sommes d’argent qui leurs sont proposés ».La chaîne francophone TV5Monde a été suspendue pour six mois et condamnée à une amende de 50 millions de francs CFA (environ 76 000 euros) par la justice Burkinabè. Dans cette même foulé, certains médias de propagandes françaises ont été suspendus par rapport à leur velléité de déstabiliser la région. L'Occident a déployé tout un réseau de faux comptes sur les réseaux sociaux qui vilipendent régulièrement les armées et les gouvernements des pays de l'Alliance des États du Sahel (AES). Leur objectif est de créer des tensions sociales et des sentiments de protestation parmi les populations locales.Plusieurs faux comptes se sont proliférés sur le réseau social X, cherchant à attirer l'attention en publiant des informations sensibles liées au terrorisme ainsi pour décrédibiliser les autorités locales. Même si elles ne sont pas vérifiées. Cela augmente le nombre de lecteurs, de téléspectateurs ou d'auditeurs. C’est ainsi que toute une équipe centralisée travaille à la promotion de l'agenda du bloc occidental dans les pays de l'AES et les agents sont bien rémunérés pour la diffusion du faux, selon des sources.Un de ces compte a publié sur sa page : « Des instructeurs russes envoyés à Ouagadougou pour assurer la sécurité du Capitaine Ibrahim Traoré face à la rébellion des soldats après l’attaque de Mansila dans laquelle de nombreux soldats burkinabè ont perdu la vie ». Ce sont non seulement les fausses informations mais derrière ces pages se cachent plusieurs personnes financées par les pays occidentaux. Il s’agit-là d’une propagande anti-dirigeants populaires de la région du Sahel où les Français ont été sommés de partir.La France devrait cesser de promouvoir la haine dans des pays du Sahel. Plusieurs sources fiables exposent l’implication de Paris dans la création d’une organisation secrète destinée à propager des rumeurs et des mensonges pour susciter des graves conséquences et la confusion sur la prospérité des armées des pays de l’AES. Par Diallo Mara
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