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Message de la ministre en charge de la population à l’ occasion de la Journée Internationale «Tolérance Zéro aux mutilations génitales féminines» : une réduction progressive de la prévalence nationale du phénomène
Publié le jeudi 6 fevrier 2014   |  nigerdiaspora


Maïkibi
© Autre presse par DR
Maïkibi Kadidiatou Dandobi
Mercredi le 31 juillet 2013. Niamey.Maïkibi Kadidiatou Dandobi, la ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l`Enfant à l`occasion de la 21ème édition de la Journée Nationale des Personnes en situation de handicap.


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Le Niger célèbre ce jeudi, la 11ème édition de la Journée Internationale «Tolérance Zéro aux mutilations génitales féminines» ou excision. Le thème retenu cette année est : «Synergie d’actions des gouvernements, de la Communauté Internationale et de la société civile pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux MGF».

A cette occasion, la ministre de Population de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Dr Maïkibi Kadidiatou Dandobi, a livré, hier, un message dans lequel, elle a déclaré que les résultats des Enquêtes Démographiques et de Santé révèlent une réduction progressive de la prévalence nationale des MGF avant d’exhorter tous les acteurs à relever le défi du phénomène transfrontalier des MGF pour l’éradiquer.

La ministre en charge de la promotion de la femme a indiqué que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les Mutilations Génitales Féminines sont une pratique séculaire, essentiellement en vigueur en Afrique. Au Niger, l’existence de la pratique a été confirmée en 1986 par une thèse de doctorat en médecine et en 1992 lors de l’enquête primaire réalisée par l’ONG CONIPRAT, puis en 1998 par l’Enquête Démographique et de Santé du Niger (EDSN 1998) révélant une prévalence nationale de 5%.

« Selon les résultats de la dernière Enquête Démographique et de Santé (EDSN 2012), la pratique des MGF survient avant l’âge de 5 ans et elle est plus fréquente dans la région de Tillabéry, avec une prévalence régionale de 9%, dépassant de loin la moyenne nationale qui est de 2%. Selon la même source, la prévalence régionale de Niamey est de 2% et celle de Tahoua est de 1% », a affirmé.

Au regard de leurs graves conséquences sanitaires et psychologiques, les MGF/excision constituent un véritable problème de santé publique et d’atteinte aux droits humains fondamentaux des filles. C’est pourquoi, « il convient de conjuguer nos efforts pour éliminer ces pratiques culturelles néfastes», a appelé Dr Maïkibi Kadidiatou Dandobi, avant de rappeler que les résultats des Enquêtes Démographiques et de Santé révèlent une réduction progressive de la prévalence nationale des MGF de 5% en 1998 ; 2,2% en 2006 et 2% en 2012.

Pour la ministre en charge de la promotion de la femme, ces résultats concrets sont indéniablement issus des efforts conjugués du gouvernement, des agences du système des Nations Unies et des acteurs de la société civile notamment le CONIPRAT qui est la référence nationale en matière de lutte contre les MGF et qui mène inlassablement le combat contre cette pratique, qu’elle a salué de passage leur soutien.

« Je voudrais féliciter et encourager au passage le Comité Nigérien sur les pratiques néfastes (CONIPRAT); car, à ce jour, cette ONG avec l’appui des acteurs a obtenu des résultats satisfaisants avec 176 exciseuses reconverties et qui mènent aujourd’hui d’autres activités dans les Régions de Diffa, Tillabéry et Niamey », s’es-t-elle réjouit.

Pour sa part, selon la ministre Dr Maïkibi Kadidiatou Dandobi, le gouvernement est déterminé à relever le défi de la «tolérance zéro aux MGF» en synergie avec la communauté Internationale et les organisations de la société civile.

Ainsi, le gouvernement a procédé à l’adoption d’instruments juridiques nationaux et internationaux et la résolution mondiale réprimant les MGF, suivie de leur application, concrétisant la volonté politique à bannir le fléau du territoire nigérien.

Il s’agit notamment de la loi n° 2003-025 du 13 juin 2003 du nouveau code pénal, en vigueur, et l’adoption de la Résolution 67/146 de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur l’Interdiction mondiale des MGF votée le 20 décembre 2012.

« Je puis vous assurer par ma voix de tout le soutien des autorités de la 7ème République qui fait de la promotion des droits humains en général et celle des droits de la femme une de ses priorités. Enfin, je réitère mes sincères remerciements aux Partenaires Techniques et Financiers pour leurs appuis multiformes et plus particulièrement aux agences du système des Nations Unies qui nous ont toujours accompagnés dans ce noble combat », a conclu la ministre en charge de la promotion de la femme.

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