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Clôture de la première session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) au titre de l’année 2014 : plusieurs questions abordées, dont celles relatives au système éducatif national
Publié le mardi 18 fevrier 2014   |  Le Sahel




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Ouverte le 03 février dernier, la première session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) a pris fin, ce matin, au Palais des Congrès de Niamey. Après deux (2) semaines d'intenses travaux, cette session a été sanctionnée par plusieurs recommandations et résolutions.

La cérémonie de clôture des travaux a été présidée par M. Moussa Moumouni Djermakoye, président du CESOC en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, des députés nationaux, des ambassadeurs et représentants des Organisations internationales et Agences de coopération ainsi que de plusieurs invités.

Durant ces deux (2) semaines de travaux, de nombreuses questions de préoccupation nationale en l'occurrence celle de l'école nigérienne, ont été développées aussi bien en plénière qu'en commission. A ce sujet, le Conseil Economique, Social et Culturel s'est félicité du dialogue permanent entre le gouvernement et les différents partenaires et les encourage à persévérer dans ce sens et souhaite par la même occasion, la poursuite le plus largement possible de l'information et de la sensibilisation sur la suppression du CFEPD et du CEPE/FA.

S'agissant de la question non moins épineuse de la pléthore d'enseignants dans les grands centres urbains au détriment des écoles en milieu rural, le CESOC invite les ministres en charge des enseignements primaire et secondaire à approfondir les réflexions et à trouver des réponses pour le bien de l'école, des enseignants ainsi que de leurs familles, et partant, de la nation toute entière.

Dans son discours de clôture, le Président du CESOC s'est réjoui des résultats probants enregistrés au cours de cette assise qui constituent assurément un réel motif de satisfaction pour l'ensemble des conseillers.

Pour M. Moussa Moumouni Djermakoye, la présente session présente une double particularité d'avoir enregistré un nombre important de hautes personnalités auditionnées, et d'avoir abordé un éventail de thèmes à la fois vastes et variés. «Aussi, le premier trimestre de cette année sera pour l'institution, une période d'intenses activités toutes aussi utiles les unes que les autres qui marqueront sans nul doute la phase réellement opérationnelle du CESOC" a-t-il ajouté.

En effet, «les ministres en charge des enseignements primaire et secondaire doivent trouver des solutions urgentes au problème de niveau de qualification des enseignants, en particulier celui des contractuels sans formation pédagogique adéquate » a dit le président du CESOC.

«Il nous faut approfondir la réflexion sur les voies et moyens de la mise en œuvre de nos recommandations en direction du pouvoir exécutif ; pour ce faire, nous devons aller au- delà de la simple formulation des conseils et avis, pour les accompagner de mesures aptes à assurer leur prise en compte effective par les entités concernées, faute de quoi, il est à craindre que nos productions ne suscitent la moindre réaction auprès de leurs destinataires de droit », a-t-il déclaré.

En outre, le CESOC a, par la voie de son président, félicité le gouvernement et les partenaires techniques et financiers pour les efforts considérables consentis en vue de pallier l'insuffisance d'infrastructures et de matériels scolaires et universitaires. Il a par la suite réitéré son appel à tous les acteurs de l'école nigérienne pour qu'ils s'investissent encore plus pour l'accomplissement d'une année scolaire réussie.

Enfin, M. Moussa Moumouni Djermakoye se félicite du souci exprimé par le Conseil de reconstituer la mémoire du CESOC en faisant la collecte des archives vivantes et en le dotant, dans les meilleurs délais, d'un outil documentaire de référence avant d'assurer les participants que les dispositions appropriées seront prises pour parachever les démarches dans ce sens.

Hamma Wakasso Aïchatou

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