Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Niger : la résidence du président du Parlement, alors absent, visée par des tirs
Publié le mardi 18 fevrier 2014   |  AFP


Assemblée
© aNiamey.com par DR
Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013 Photo(Hama Amadou, Le président de l’assemblée nigerienne)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

NIAMEY - La résidence à Niamey du président du Parlement nigérien Hama Amadou (opposition) a été visée dans la nuit de dimanche à lundi par des tirs d'armes à feu, qui n'ont pas fait de victimes, a annoncé son parti.

"Un des tirs a été fait avec une précision inquiétante: la balle a atterri à moins de deux mètres du lit de (sa) chambre à coucher", a raconté Soumana Sanda, un des responsables du Mouvement démocratique nigérien (Moden), que dirige Hama Amadou.

Hama Amadou n'était pas à son domicile. Il avait quitté Niamey samedi pour participer à une réunion de parlementaires en Iran, ce qu'avait annoncé la télévision publique.

"La police était effectivement sur place pour faire le constat et une enquête est déjà ouverte", a confirmé à l'AFP une source sécuritaire, sans donner plus de précisions.

Les tirs ont été entendus à sa résidence "autour de minuit (23H00 GMT)", a indiqué Soumana Sanda, entouré de plusieurs responsables du Moden et qui s'exprimait devant la résidence de M. Amadou à Yantala, un quartier populaire de Niamey.

Le journalistes n'ont pas été invités à entrer dans la maison et n'ont pu observer d'impacts de balles.

Hama Amadou avait "fait cas" samedi lors d'un meeting dans la périphérie de Niamey, d'un "projet d'attentat à sa vie", sans préciser les noms des potentiels commanditaires, a constaté l'AFP.

Le climat politique est très tendu au Niger depuis août 2013 et le départ de la coalition présidentielle d'Hama Amadou, actuel président du Parlement, qui était alors le principal allié du chef de l'Etat, avant de rejoindre l'opposition.

Début février, les deux plus importants partis d'opposition, dont le Moden, ont annoncé vouloir porter plainte contre le ministre de l'Intérieur Hassoumi Massaoudou, qui a accusé leurs leaders d'incitation à la "haine ethnique".

Neuf journalistes, un opposant reconnu au pouvoir en place et un membre d'une ONG de défense des droits de l'Homme, ont été arrêtés puis libérés ces dernières semaines à Niamey.

Un dirigeant de syndicat d'enseignants, Ismaël Salifou, accusé de "propagande ethno-régionaliste" dans un entretien accordé en janvier sur une radio privée a été incarcéré vendredi dernier à la prison de Niamey, selon son syndicat.

 Commentaires