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L’initiative de l’UFL vivement saluée par les chefs des services de renseignements et de Sécurité de la région du Sahel réunis à Niamey.
Publié le mardi 18 fevrier 2014   |  Agence Nigerienne de Presse




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Niamey- Les chefs des services de renseignements et de Sécurité dans la région Sahélo-saharienne, réunis lundi, pour leur 4ème session à Niamey, se sont réjouis de l’offre faite par l’UFL (Unité de Fusion et de Liaison) ; d’étendre son système de communication sécurisé aux trois pays du Processus de Nouakchott qui ne sont pas membres de l’UFL (Côte d’Ivoire, Guinée et Sénégal), ainsi qu’au CISSA et à la MISAHEL.

Les participants ont également relevé avec satisfaction, les activités entreprises par le CAERT dans le domaine du renforcement des capacités, à travers l’organisation d’ateliers de formation et la conduite de missions d’évaluation dans certains pays de la région.

Ils ont félicité le CAERT pour le rôle croissant qu’il joue dans le renforcement des capacités nationales. Ils se sont également réjouis des initiatives prises par le CISSA et l’UFL, et ont appelé à la poursuite de tous les efforts de renforcement des capacités sur la base de la matrice élaborée par le CAERT, le CISSA et l’UFL.

Dans les conclusions opérationnelles adoptées tard dans la soirée, ils ont souligné la nécessité pour les États membres de l’UA de contribuer financièrement, selon les modalités les plus appropriées, à la mise en œuvre des programmes envisagés.

S’agissant de l’opérationnalisation de l’APSA dans la région sahélo-saharienne, les participants ont souligné la nécessité d’accélérer les efforts déployés à cet effet, en prenant en compte les décisions prises par le Sommet de l’UA de janvier 2014 sur l’évaluation de la Force africaine en attente (FAA) et l’opérationnalisation de la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC).

Ils ont noté, à cet égard, les propositions soumises par la Commission dans son rapport intérimaire à l’attention de la réunion ministérielle, à savoir la tenue de réunions des chefs d’État-major et des Ministres de la Défense pour examiner les concepts d’opération génériques pour les patrouilles conjointes et les unités mixtes et les modalités de renforcement des structures de coopération existantes, ainsi que la mise en place, sous la direction de la MISAHEL, d’un Secrétariat réduit à Niamey.

Les participants ont réaffirmé l’engagement de leurs organisations et pays respectifs à continuer à œuvrer au renforcement du Processus de Nouakchott. Ils ont noté à cet égard la proposition faite par la Commission en vue de tenir un Sommet des pays participant au Processus.

Ils ont aussi encouragé les Communautés économiques régionales concernées à s’approprier le Processus de Nouakchott et à en accompagner la mise en œuvre.
Les participants ont suivi une présentation de la MISAHEL sur la Stratégie de l’UA pour la région du Sahel, qui sera soumise à la réunion ministérielle du 19 février 2014, pour examen et validation.

Les participants se sont félicités de l’offre faite par le Burkina Faso d’accueillir la 5ème réunion des chefs des Services de Renseignement et de Sécurité, à une date qui sera arrêtée après consultations entre la Commission et les autorités burkinabés compétentes.

Les services de renseignements et de sécurité de la région Sahélo-saharienne, ont échangé sur la situation difficile qui prévaut en Libye et sont convenus de la nécessité d’efforts renouvelés pour aider ce pays à faire face aux défis auxquels il est confronté, y compris à travers l’échange de renseignements.

Les participants ont noté l’exploitation par les groupes terroristes des tensions et conflits communautaires, soulignant que cette situation appelle des mesures spécifiques et une implication active des autorités et des collectivités locales dans les zones frontalières. Ils ont aussi noté les liens avec les activités criminelles transfrontalières, y compris le trafic de drogue (cocaïne et cannabis) et la prolifération d’armes légères et de petit calibre, ainsi que la menace liée au retour dans la région d’éléments terroristes partis combattre dans certaines parties du monde.

Notant les retards quelquefois accusés dans l’échange d’informations entre services, les participants ont convenu de prendre les mesures appropriées pour raccourcir les délais de communication d’informations opérationnelles, ayant en vue leur caractère urgent. De même, ils ont reconnu la nécessité pour les États membres de se doter de capacités renforcées en hommes et en équipements, y compris la constitution d’unités spéciales, pour pouvoir relever plus efficacement le défi du terrorisme et de la criminalité transnationale.

Rappelant les dispositions pertinentes du communiqué adopté par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, lors de sa 249ème réunion tenue le 22 novembre 2010, les participants ont encouragé la Commission à accélérer l’élaboration d’un mandat d’arrêt africain pour les personnes accusées d’actes terroristes, ou condamnées pour de tels actes.

Les participants ont suivi une mise à jour sur les efforts visant la mise en place d’un système de communication sécurisé entre les services des pays participant au Processus de Nouakchott. La réunion a été informée de ce qu’une solution sera trouvée dans de très brefs délais pour l’opérationnalisation de ce système.

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