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«Je sais pouvoir compter sur la rigueur et le sens du travail bien fait qui caractérisent le Président du CESOC mais aussi sur l’engagement de tous ses collaborateurs et collaboratrices pour des résultats à la hauteur de nos ambitions», déclare SE. Brigi Rafini
Publié le mercredi 19 fevrier 2014   |  Le Sahel




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« Chers invités ;
Mesdames et Messieurs.
Il y a déjà 44 ans, ici même à Niamey, fut portée sur les fonds baptismaux la Francophonie institutionnelle avec la création de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT) que notre compatriote Feu le Professeur Dan Dicko Dan Koulodo a dirigée avec le succès que l’on connait.

L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)qui a succédé à de l’ACCT est venue renforcer le cadre d’échanges, de dialogue de cultures et de civilisations en prenant aussi en compte de nouvelles thématiques en lien avec l’évolution du monde, telles que la prévention et la gestion des conflits, l’approfondissement et la consolidation de la démocratie, de la paix, de l’Etat de Droit, tout en portant une attention toute particulière aux droits humains.

Je voudrais, à ce stade de mon propos, rendre un hommage déférent aux pères fondateurs de la Francophonie que furent les Présidents Habib Bourguiba de la Tunisie, Léopold Sédar Senghor du Sénégal et Diori Hamani du Niger qui, en hommes d’Etat visionnaires et pragmatiques, ont mis en place un instrument de progrès qui transcende les temps et les générations.

Mesdames et Messieurs,
L’Union des Conseils Economiques, Sociaux et Institutions
Similaires des Etats et Gouvernements membres de la Francophonie (UCESIF), qui a vu le jour, il y a seulement une décennie, s’est véritablement approprié les valeurs de la Francophonie qui n’est pas qu’un espace linguistique mais un puissant instrument au service de la paix, du développement durable et de promotion de la civilisation de l’universel.

Votre Organisation a compris les fortes interrelations qui existent entre développement économique et promotion des droits humains, notamment les droits économiques, sociaux et environnementaux que l’on a tendance à marginaliser au profit des droits civils et politiques. C’est pourquoi, l’élaboration d’une Charte sociale à même d’améliorer l’effectivité des droits humains tels qu’ils sont consacrés universellement par les instruments internationaux me parait salutaire.

Cette Charte se veut un moyen de mise en œuvre des engagements pris par les Etats et Gouvernements de la Francophonie, en l’an 2000, à Bamako. Cet engagement, faut il le rappeler, consiste à ratifier les principaux instruments internationaux et régionaux relatifs aux Droits humains, mais aussi à honorer et parfaire les engagements ainsi contractés, à s’assurer de leur pleine mise en œuvre et de former tous ceux qui sont chargés de leur application effective.

Comme on peut le constater, la Charte sociale ne crée pas de nouveaux droits mais elle constitue un cadre référentiel qui aide à observer, évaluer et proposer des voies d’amélioration de la mise en œuvre des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux. Cette Charte est un excellent outil de veille, qui doit aussi contribuer à promouvoir la diffusion du droit et l’accès à la justice, tels que prescrits par notre Loi fondamentale.

Mesdames et Messieurs,
La prise en charge effective de tous les paramètres liés à la protection et à la promotion des droits humains est un défi que se doivent de relever les Etats et Gouvernements membres de la Francophonie. Sur ce plan, force est de reconnaitre que notre pays a enregistré des progrès importants non seulement en s’acquittant des obligations qui incombent aux Etats parties mais aussi en se dotant d’un dispositif institutionnel et juridique pertinent et en adhérant aux instruments régionaux et internationaux.

A titre illustratif, il me plaît de souligner que le Niger a signé et ratifié 13 des 16 principaux instruments internationaux des droits de l’Homme ; 9 des 10 principaux instruments internationaux de protection des droits de l’environnement dont : la Convention de Vienne sur la protection de la couche d’ozone ; la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et le Protocole de Kyoto y afférent ;

la Convention de Rio sur la diversité biologique et le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques signé en 2011 et dont le projet de loi autorisant sa ratification vient d’être adopté par le Gouvernement ; la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, entre autres.

Mesdames et Messieurs,
Le Niger a fait des progrès remarquables, certes. Mais nous nous devons de poursuivre dans la même dynamique, en redoublant de pragmatisme et de pro-activité. Du reste, le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou nous exhorte à : assurer les droits humains fondamentaux des citoyens, garantir le respect de la loi comme principe constitutionnel, garantir le droit à un système de justice efficace et à une tutelle judiciaire effective, assurer l’égalité de tous les citoyens devant la loi, et bannir l’impunité et la corruption. Ceci est en parfaite adéquation avec l’idéal de liberté et d’égalité que prône la Charte sociale de l’UCESIF.

Mesdames et Messieurs,
Après le lancement de la campagne internationale de vulgarisation de la Charte sociale intervenu les 17 et 18 juin 2013 à Cotonou, il vous appartient, à présent, de faire connaitre et de bien faire connaitre cet important document à nos concitoyens. Je sais pouvoir compter sur la rigueur et le sens du travail bien fait qui caractérisent le Président du CESOC mais aussi sur l’engagement de tous ses collaborateurs et collaboratrices pour des résultats à la hauteur de nos ambitions.

C’est avec la conviction que toutes les couches socioprofessionnelles de la société nigérienne seront fortement intéressées par cette initiative, que je déclare officiellement lancée, la campagne nationale de vulgarisation de la Charte sociale de l’Union des Conseils
Economiques, Sociaux et Institutions Similaires des Etats et Gouvernements membres de la Francophonie.
Je vous remercie ».

Onep

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