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Ouverture de la 3eme réunion ministérielle sur le renforcement de la coopération et l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité dans la région Sahélo-saharienne: renforcement des liens de coopération pour garantir la paix
Publié le jeudi 20 fevrier 2014   |  nigerdiaspora


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© Autre presse par DR
Le ministre d`Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l`Intégration Africaine et des Nigériens à l`Extérieur, M. Mohamed Bazoum


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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Bazoum Mohamed, a présidé, hier, la cérémonie d’ouverture de la 3ème réunion ministérielle sur le renforcement de la coopération et l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité dans la région Sahélo-saharienne. Il s’est agi de mener des discussions approfondies sur la situation sécuritaire et politique dans la région, mais aussi de mesurer avec précision l'état de la sécurité dans notre espace.


En prenant la parole à cette occasion, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Bazoum Mohamed a rappelé que le 23 mai 2013 notre pays le Niger a été frappé par deux attentats terroristes perpétrés sur le site de production d'uranium à Arlit et sur un camp militaire à Agadez occasionnant d'importants dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Le ministre d’Etat a précisé qu’à la suite de ces attaques, une Déclaration de soutien et de solidarité a été aussitôt adoptée par la Conférence de l'Union Africaine qui était en session à Addis-Abeba.

Pour le ministre d’Etat, ce geste de solidarité a été hautement apprécié tant par les plus hautes autorités nationales et le Gouvernement que par les populations nigériennes dans leur ensemble. Les conclusions de cette mission, organisée du 10 au 15 juin 2013, ont été examinées par la 2eme réunion des Chefs des Services de Renseignements et de Sécurité, tenue à Abidjan les 20 et 21 juin 2013 qui a convenu d'en assurer le suivi.

Par ailleurs, le ministre d’Etat Bazoum Mohamed a souligné que dans le prolongement de la réunion d'Abidjan et du processus de Nouakchott, la 2ème réunion ministérielle de N'Djamena a décidé de l'accélération de la mise en œuvre du Plan d'Action de Tripoli qui constitue un instrument central dans les efforts de sécurisation des frontières dans la région.

Sur un tout autre plan, le ministre d’Etat a également rappelé que le Niger qui subit les impacts collatéraux des crises Libyenne et Malienne s'est très tôt investi dans la recherche des voies et moyens de sécurisation de ses frontières extracommunautaires à travers un partenariat garantissant les droits humains et la libre circulation des personnes.

Dans le cadre du processus de Nouakchott sur l'opérationnalisation de l'Architecture Africaine de Paix et de Sécurité (APSA) dans la région Sahélo-Saharienne et, suite à la demande de la présidente de la Commission de l'Union Africaine relative à la création de la Capacité Africaine de Réponse Immédiate aux Crises (CARIC), le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou a engagé en octobre 2013, le Niger à contribuer à l'opérationnalisation de cette structure, a confié M. Bazoum Mohamed.

Il a soutenu que l'adhésion du Niger à la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel et son entrée au Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine, constituent une autre illustration de l'engagement des plus hautes autorités du Niger à servir la cause de la paix partout où cela s'avère nécessaire.

Auparavant, le représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, M. Saïd Djinnit, a déclaré que la région du Sahel fait face aux défis sécuritaires importants, et relever ces défis repose sur une vision commune ainsi que des efforts collectifs. C’est la raison pour laquelle les Nations Unies soutiennent le processus de Nouakchott initié par l’Union Africaine et qui offre un cadre pour établir la confiance entre les pays membres du processus et renforcer leur collaboration.

Pour le président de la Commission de la CEDEAO, M. Kadré Désiré Ouédraogo, en tirant les leçons de crise survenue au Mali, la 43ème session du sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement a donné mandat à la Commission de la CEDEAO pour développer une stratégie du Sahel pour l’espace CEDEAO.

La stratégie du Sahel de la CEDEAO a été développée d’un commun accord avec l’UEMOA, le CILSS, avec le soutien de la Banque Mondiale. Il a en outre annoncé que cette stratégie a fait l’objet d’une réunion des partenaires stratégiques sous l’égide de la CEDEAO à Washington DC, le 9 octobre 2013 en marge de la rencontre annuelle FMI/Banque Mondiale.

Quant au commissaire de l’Union Africaine pour la Paix et la Sécurité, M. Smaïl Chergui, il a réaffirmé la détermination de l’Union Africaine à conjuguer ses efforts avec ceux des pays de la région et des partenaires internationaux pour consolider la paix et renforcer la stabilité et la sécurité au Sahel.

L’Union Africaine reste convaincue que les populations de cette région doivent être définitivement libérées de la peur afin de pouvoir recentrer leurs ressources et leurs énergies vers le simple combat pour l’amélioration de leurs conditions de vie, le développement et la réalisation des projets intégrateurs dans la région a-t-il conclu.

Pour sa part, le secrétaire général par intérim de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), M. Ibrahim Sani Abani, a indiqué que les plus préoccupants des menaces et défis que connait notre espace sont le terrorisme islamiste et la criminalité transnationale organisée avec les trafics illicites de drogues, d’armes etc. Selon lui, ces menaces se conjuguent souvent avec d’autres contingences toutes aussi belligènes, à caractère économique, politique, ethnique ou religieux.


Laouali Souleymane

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