Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

Première réunion à Niamey du Comité d’experts sur le processus d’intégration vers la monnaie unique de la CEDEAO
Publié le samedi 22 fevrier 2014   |  Agence Nigerienne de Presse


6ème
© Autre presse par DR
6ème conférence des Grandes Chancelleries d`Afrique Francophone Sub-saharienne et de France: le Chef de l`Etat préside la cérémonie d`ouverture des travaux
La 6e Conférence des Grandes Chancelleries de l’Afrique subsaharienne qui s’est ouverte le lundi 21 octobre 2013 dans la capitale nigérienne, au Palais des Congrès, en présence du Président de la République Issoufou Mahamadou


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Niamey, la première réunion du Comité d’experts sur le processus d’intégration vers la monnaie unique de la zone CEDEAO, un dossier remis aux Chefs d’Etat des deux pays par leurs pairs lors du Sommet de Dakar d’octobre 2013.

En procédant à l’ouverture de cette réunion, le Chef de l’Etat nigérien a tout d’abord fait remarquer qu’en leur confiant ce dossier, "nos pairs de la CEDEAO nous ont témoigné d’une marque de confiance" et "nous mesurons aujourd’hui que c’est un défi redoutable que nous devons prendre en charge avec beaucoup de détermination et à la hauteur des enjeux économiques que comporte l’avenir de notre espacecommunautaire".

Le Président Issoufou Mahamadou a ensuite rappelé que "depuis novembre 2013, "nous avons décidé de mettre en place une ’Task force’, une équipe qui doit se pencher sur cette question extrêmement importante pour l’avenir de l’intégration au sein de la CEDEAO".

Après un historique de ce processus qui a débuté en 1987 avec le programme de coopération monétaire, lequel a échoué à cause des problèmes macroéconomiques et des instabilités politiques que plusieurs pays de la zone ont connus, le Président nigérien a indiqué que les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont, en 1999, décidé de ce qu’ils ont appelé une double approche qui prévoit la mise en place d’une zone qui va intégrer les sept (7) pays membres de
la CEDEAO hors UEMOA et qui devrait fusionner avec la zone CFA, avec pour objectif la mise en place de la monnaie unique en 2004.

Mais avec les difficultés que rencontrent certains pays, ce processus d’intégration de la monnaie unique a été reporté en 2015, puis en 2020.
D’où la mise en place de cette "Task force" qui vient de se réunir pour la première fois à Niamey et dont les premières conclusions ont été soumises à l’appréciation des deux Chefs d’Etat désignés pour conduire le processus
d’intégration monétaire.

Face à la presse, le Chef de l’Etat nigérien a indiqué que "notre objectif est d’aller vers la monnaie unique en 2020". Pour cela, "nous avons convenu d’une nouvelle approche que nous allons dévoiler à la prochaine réunion des chefs d’Etat de la CEDEAO prévue en fin mars prochain", a-t-il informé, avant de noter l’importance de la réussite d’un tel processus pour les pays de la CEDEAO en ce qu’il permettra "de renforcer et d’accroitre les échanges économiques et les transactions financières entre nos pays".

Le Président Issoufou Mahamadou a aussi expliqué que "les pays de la CEDEAO commercent beaucoup plus avec l’extérieur qu’entre eux-mêmes, parce que nous avons une multitude de monnaies qui ne sont pas
convertibles".

Quant au Vice-président ghanéen, après s’être réjoui de l’intérêt que les Etats accordent à ce processus, s’est dit confiant que "les autorités de ces différents Etats mettront les moyens nécessaires pour mener à bien ceprocessus, surtout eu égard aux propositions pertinentes faites par le Comité des experts".

Peu après cette réunion de la "Task Force", le Président Issoufou Mahamadou a reçu en audience le gouverneur de la BCEAO, M. Tiémoko Meyliet Koné, qui a voulu "profiter de cette occasion pour évoquer la question de financement des économies de l’espace UEMOA et surtout des mesures prises pour la structuration des financements dont le Niger a besoin".

KPM/DMM/ANP

 Commentaires