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Affaire ristournes au Ministère de la Santé Plusieurs personnes arrêtées
Publié le mardi 7 mai 2013   |  LE COURRIER




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Après, le scandale de’’ l’affaire Gavi ‘’qui a vu l’inculpation de plusieurs personnes et leur suspension de la fonction publique, une autre affaire vient de s’éclater au Ministère de la Santé, un scandale qui prendra désormais, le nom de ‘’l’affaire ristournes’’.

En effet, selon nos sources, plusieurs autres cadres du Ministère de la Santé ont été mis sous mandat de dépôt. Des cadres qui sont soupçonnés de dissiper des deniers publics. Au début, ils seraient au nombre de 37 accusés de détournement, 25 seraient poursuivis dont cinq (5) actuellement sous mandat de dépôt. Dans le dossier, les prévenus seraient accusés de n’avoir pas respecté les clauses sur les retombées des vaccinations internationales. On parle tantôt de 35% prévus et consacrés par les textes au lieu de 5%. En tout cas, dans une correspondance en date du 28 mai 2001, la présidente de la commission des affaires sociales et culturelles de l’époque a informé le ministre des finances de la révision des taux des ristournes accordés aux agents de la santé.

En effet, dans sa lettre Mme Mounkaila Aissata a souligné au ministre des finances que : « la plénière de l’Assemblée Nationale a entériné les propositions de la commission des affaires sociales et culturelles. » Toujours, dans la correspondance, Mme la présidente expliquait davantage au ministre des finances que : « le conseil d’administration de l’Hôpital National tenu les 17, 18 et 19 mai 2001, a abouti pour sa part, à un protocole d’accord consacrant des indemnités de rendement au taux de 30% cumulativement au paiement des ristournes au taux de 5% pour l’Hôpital National de Niamey . » C’est pourquoi, ajoute la présidente de la commission des affaires sociales et culturelles :

« pour un souci d’équité et conformément aux engagements pris par la commission des affaires sociales, l’Assemblée Nationale propose un rehaussement du taux des ristournes à 35% pour les autres formations sanitaires publiques à l’exclusion des CSI qui relèvent de la compétence des comités de gestion. » Par ailleurs, dans une autre lettre explicative, la présidente de la commission des affaires sociales et culturelles a souligné et martelé au ministre des finances que : « sur la base de ces proposions, la commission des affaires sociales et culturelles a demandé au SUSAS et au SYPHAMED de surseoir au préavis de grève devant prendre effet le 15 mai 2001. »

Voilà, des explications qui doivent mettre fin à cette affaire dans laquelle des citoyens sont accusés d’avoir détourné des fonds publics. Qui dit mieux ?

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