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Reprise de contact avec les cadres : Le problème reste entier au MEN
Publié le vendredi 15 fevrier 2013   |  tamtaminfo.com




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Les choses ne s’arrangent pas au Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales.

Le dernier réaménagement des cadres du Ministère intervenu au Conseil des Ministres du 28 décembre 2012 qui a emporté onze (11) responsables n’a pas amélioré le climat conflictuel de travail au sein dudit ministère. Jeudi 07 février 2013, pendant que le Cadre Permanent de Réflexion et d’Action du Secteur Educatif (CEPRASE) a engagé un sit-in au Ministère de l’Education, la ministre Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim projetait une ré dite de prise de contact avec son nouveau staff dans l’après-midi. Dès l’ouverture de la Ré, le ton était donné.

La Ministre n’entendait faire aucune concession à celui qui déraperait par rapport à la bonne marche des activités du Ministère. Il est vrai, a-t-elle indiqué que vous venez de différentes formations politiques de la majorité au pouvoir, mais il reste que c’est à elle qu’il est revenu d’approuver les différentes propositions de nomination. La fermeté du langage tenu par Madame Ali qui exigeait une sorte de loyauté de la part de ses agents, n’a pour autant pas jeté les bases d’un climat serein de discussions aux cours de cette ré de prise de contact.

Le Secrétaire Général Adjoint du ministère, Kalilou Tahirou, un militant du MODEN Lumana, ne se pliera pas au ton condescendant emprunté par la ministre Mme Ali Mariama. Selon les échos qui nous sont parvenus, il parlera de façon cru de la gestion du ministère qu’il qualifiera de ‘’familiale, régionale et ethnique’’. Le Directeur Général de la scolarisation, Moumouni Moussa, militant du PNDSTarayya établira, pour sa part des observations portant sur la marginalisation des cadres. Il estimera être écarté et dépourvu d’attributions. Le climat était tendu et les contradictions internes surtout politiques qui minaient le ministère de l’Education ont réjailli de plus bel.

Le colmatage et le bricolage opérés au conseil des ministres du 28 décembre 2012 laissent les problèmes du ministère de l’éducation entiers. La ré de prise de contact a tourné à une critique acerbe de la gestion de la Ministre, comme pour dire que c’est elle qui est au centre de l’échec de ce ministère. En effet, au cours de ce mois de février 2013, la rentrée n’est pas encore effective dans certaines contrées du Niger. Les échos qui nous parviennent font état de déficit d’enseignants dans certains diciplines, de manque de classes et de matériels didactiques dans d’autres.

Les débrayages tant du côté des élèves que des enseignants est devenu le lot hebdomadaire au niveau de l’école publique. Les relations entre la ministre de l’éducation et les partenaires de l’école restent tendues. Peu de dialogue, pas de consensus avec les syndicats du secteur. Le CPRASE n’en démord pas par rapport à ces revendications salariales et indemnitaires et monte au crénau depuis quelques semaines, multipliant grèves et autres manifestations. C’est dire que malgré les moyens financiers importants déployés par le programme de la renaissance du président de la république, la gestion du ministère de l’éducation nationale reste encore une équation à résoudre.

Par la faute des hommes et des femmes qui animent ce ministère, les choses semblent bloquées et l’éducation nigérienne semble être sacrifiée à l’autel de la politique politicienne.

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