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Le FLINTLOCK 2014 se déroule normalement dans trois régions du Niger
Publié le mardi 25 fevrier 2014   |  Agence Nigerienne de Presse




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Tahoua - La cellule communication des Forces Armées Nigériennes ( FAN), conduite par le Colonel Abdoulaye A. Harouna, a entrepris une tournée d’information et de sensibilisation à l’intérieur du pays afin de médiatiser les objectifs poursuivis par les exercices du FLINTLOCK à Tahoua, Agadez (Nord) et Diffa (Est).

A Tahoua, première étape du périple, la délégation militaire comprenant la presse nationale publique et privée, a visité de fond en comble, le site du FLINTLOCK situé à 8 Kms à l’ouest de la ville.

Une visite guidée par le Colonel O. Doro, Commandant de la zone de défense N°4, a permis à l’équipe des journalistes de suivre au cours de la journée du lundi 24 Février, des explications sur différents types d’opérations menées conjointement par les militaires américains, français, burkinabés, sénégalais, canadiens, hollandais, norvégiens et nigériens.

Une brochure officielle faisant état de l’historique du FLINTLOCK rappelle que l’exercice est conduit annuellement depuis 2006 dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, entre forces africaines et occidentales. Le FLINTLOCK implique la participation des forces terriennes et aériennes de 16 pays. Son objectif est d’apporter l’opportunité de conduire et de renforcer l’interopérabilité, le partage d’information et la coopération régionale à travers le spectre des opérations.

Le FLINTLOCK qui durera du 19 février au 09 Mars, comprend le développement d’un module d’entraînement pour tous les échelons, la conduite d’opérations civilo-militaires de manière à mettre à jour les officiels locaux sur les problèmes de santé et d’amener des services aux populations isolées.

L’entraînement tactique est conduit au cours des exercices qui sont conçus pour améliorer les capacités de tous les pays participants, nous indiquent les militaires formateurs.

Comme exemples de l’entraînement fourni, on note l’action directe (embuscade, assaut), collection d’informations (reconnaissances, patrouilles), soins médicaux (premier secours, évacuations) et les tâches de base (navigation, point de contrôle tactique).

Même si bon nombre de soldats burkinabés ou nigériens déclarent avoir assisté pour la première fois à ce genre d’exercice, ils se réjouissent tous de parfaire leurs connaissances militaires tout en échangeant leurs expériences.

Après avoir passé une journée entière avec les participants de huit pays africains, européens et américains à ce FLINTLOCK 2014 – Tahoua, force est de reconnaître que le Niger tire beaucoup d’avantages à l’exercice régional.

C’est ainsi que le commandant de la zone de défense N°4, le Col. 0. Doro et le chef de la mission le Colonel ABDOULAYE A. HAROUNA, sont ravis de l’impact du FLINTLOCK.

Tahoua va bénéficier de plusieurs infrastructures militaires, équipements et moyens modernes.

Grâce à la viabilisation du site FLINTLOCK, la zone Koweït sortie Route Bambeye a désormais l’eau et sera incessamment électrifiée. De plus avec les patrouilles FLINTLOCK, la sécurité s’améliore de plus en plus à Tahoua. Les populations environnantes bénéficient de certains services sociaux gratuits.

Marké, un hameau à 3 Kms à l’ouest du site, bénéficie de la réhabilitation de son puits. Les habitants de ce village auront bientôt droit à l’électricité, annonce le commandant de la zone de défense N°4.

Le village d’AMALOUL, situé à 50 Kms de Tahoua, recevra bientôt du médicament et des vivres.

Pour l’instant, le moral du contingent FLINTLOCK est bon, à la salle des opérations tout comme au niveau des salles de soins et sur les terrains d’entraînement, a-t-on remarqué.

MM/DMM/ANP/Fév 2014

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