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Dans Gao, les cousins nigériens montent la garde
Publié le vendredi 15 fevrier 2013   |  tamtaminfo


Djihadistes
© Autre presse
Djihadistes d`Ansar Dine dans le Nord du Mali


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Premier contingent de la force africaine, la MISMA, déployé dans le nord Mali, un bataillon de Nigériens appuie les Français et les Maliens face à la menace djihadiste..... Sécuriser Gao et ses environs.

L’objectif initial était clair et la mission à portée des moyens déployés. Pourtant, les miliciens du Mujao ont rebattu les cartes. En quatre jours, deux attentats-suicides et les infiltrations de dimanche après-midi ont mis fin à deux semaines de missions sans accrochages. Face aux islamistes, les soldats maliens sont en première ligne. Ils sont appuyés par les Français et par quelque 550 soldats venus du Niger voisin. Leur présence en ville est discrète, mais elle est aussi de première importance. Ces soldats prendront le relais des troupes françaises d’ici à quelques semaines. Ou quelques mois ? « Impossible à dire pour l’instant », assure un haut gradé français.

En patrouille avec une unité française.

Puisque le gros des forces maliennes « ne sera certainement pas pleinement opérationnel avant des mois », poursuit un officier français, la présence sur le territoire malien des Nigériens et des autres contingents de la MISMA est vitale. Dans Gao, en patrouille avec une unité d’éléments français venus du Sénégal, les hommes du lieutenant-colonel nigérien Roger Gabriel sont concentrés et solidaires. « C’est un bataillon que l’on connaît bien puisque nous l’avons « amélioré » au mois de décembre », explique un militaire français en rasant les murs du 4e quartier de Gao.

« Nous recherchons des explosifs improvisés, des restes de munitions, mais nous sommes aussi prêts à engager le combat avec des djihadistes. Beaucoup sont de notre région, assure de son côté Souleymane, dans sa tenue de combat flambant neuve. Et puis la population de Gao, ce sont souvent nos cousins ! » Liés par l’histoire et la langue songhai, les Nigériens partagent plus qu’une frontière avec les Maliens de Gao. Ils sont aussi là pour « créer du lien ». Ce contact privilégié doit faciliter le travail de la MISMA sur place, dans la durée.

« Toutes les grandes familles de Gao ont une partie de leurs parents au Niger », rappelle le Malien Moullay, venu aider les patrouilleurs franco-nigériens à se repérer et à débusquer des caches d’armes. Cette fois, les experts en déminage de la patrouille ne trouvent ni munitions ni explosifs dans la maison indiquée par les jeunes du quartier. Ce n’est que partie remise.

François RIHOUAY.

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