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Attaque au domicile du Président de l’Assemblée nationale : absence remarquée des membres du gouvernement
Publié le samedi 1 mars 2014   |  actuniger


Le
© Autre presse par DR
Le Président de l’Assemblée nationale, SEM. Hama Amadou.


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l y a des circonstances dans la vie des hommes où, même s'ils sont ennemis, se manifeste l'élan de solidarité naturel qui se trouve en tout homme bien constitué.

Encore qu'en régime démocratique, on ne peut parler que d’adversité et non d'inimité politique entre les différents acteurs. Au cours de ces circonstances, toutes les considérations sont mises entre parenthèses pour ne laisser s'exprimer que la solidarité humaine.

C'est lorsqu'un malheur frappe l'autre. C'est pourquoi il y a lieu de s'interroger sur le comportement de l'ensemble de l'Exécutif nigérien, suite à l'attaque dont le domicile de Hama Amadou, président de l’Assemblée nationale, a fait l'objet dans la nuit du dimanche au lundi 17 février 2014.

Pour rappel, au cours de cette nuit, pendant que le président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou, s‘envolait pour Téhéran en Iran, pour prendre part à la 9ème Conférence de l'Union parlementaire des pays membres de l'Organisation de la Conférence Islamique, son domicile a essuyé un tir d'arme à feu. Heureusement, aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée.

Très tôt le matin, une foule immense dont les militants de son parti, des membres de son cabinet et d'autres personnes qui n’ont de lien avec la victime que d'humain, s'est massée autour de la maison de Hama Amadou pour témoigner à sa famille la solidarité et le soutien moral attendus en pareilles situations.

Beaucoup de ses collègues députés se sont rendus chez lui, y compris le bureau de l'Assemblée nationale conduite par son premier vice-président, l'honorable Daouda Mamadou Marthé pour soutenir la famille de Hama Amadou.

Le président de l’ARDR, SE Mahamane Ousmane, et le Chef de file de l'opposition, sont allés chez lui, pour présenter sa compassion à la famine de Hama. Mais aucun membre de l’exécutif, aussi curieux que cela puisse paraître. Même ceux qui ont ou disent avoir des relations d'ordre personnel avec lui. Craignent-ils le courroux du chef de l’exécutif ?

Pourtant Hama n'est pas qu’opposant politique, il est aussi président d’institution, la deuxième de la République. Au demeurant être opposant politique n'est pas un pêché-Si tel était le cas, Mamadou lssoufou aurait pêché pendant plus de vingt ans.

De la pléthore de présidents d'institutions que nous avons, le seul qui a fait le déplacement, c'est Cheffou Amadou, le Médiateur de la République. Pas le moindre témoignage de solidarité, même du bout des lèvres, pour ne pas dire hypocrite, de la part des membres de cet organe national qui est chargé par la Constitution de « conduire la politique de la Nation sans commune mesure. »

Sans commune mesure avec l'autre incident qui a eu lieu lors du festival d’Iferouāne, où le chef du gouvernement même s'est exprimé.

Pourtant, le gouvernement est chargé de la sécurité des personnes et des biens. S’il n'a pas pu empêcher cet... incident chez Hama, le moins qu'on puisse faire est de compatir, ce qui ne demande pas des moyens considérables. Pire, certains médias et personnes supposés relais du Guri system qu’il faut désormais distinguer du PNDS, font véhiculer l'idée saugrenue d'un attentat de Hama Amadou contre Hama Amadou dans le but de s'attirer la sympathie de ses concitoyens.

Est-ce une façon d'orienter déjà le travail de la police scientifique ? Mais ce qu'ils feignent d'oublier, et ils le savent, Hama Amadou n'a pas besoin de cela pour avoir un soutien populaire qu'il a déjà. Non pas à cause de complots ou de coups fourrés mais par son patriotisme, son amour pour la vérité, sa rigueur et sa philosophie du travail bien fait.

Un travail remarquable qu'il a abattu tout le long de sa longue et riche carrière politique et administrative ; en particulier pendant ses sept ans à la primature où il a replacé notre pays sur les rails, en effaçant chaque fois les arriérés laissés par les autres, et en faisant retrouver au Niger les équilibres macroéconomiques, base de travail de ceux qui lui ont succédé, y compris le-régime actuel.

Quand certains disent que Hama n'a rien inauguré pendant ces sept, contrairement à Mahamadou lssoufou qui à inauguré tel et tel chantier, ils se ridiculisent. Hama était Premier ministre, le président de la République de l'époque a Inauguré beaucoup de chantiers de grands travaux.

Qu'ils se demandent combien de chantiers le Premier ministre Brigi a inauguré ? Est-ce à dire que son gouvernement ne fait rien ? Le plus judicieux serait de se demander ce que Mahamadou Issoufou a fait à notre pays pendant qu’il était Premier ministre et le nombre de chantiers qu'il a inaugurés, avant de fuir « ce poste à risque » selon les termes la déclaration de sortie du PNDS de l'AFC en 1994.

A l'Assemblée nationale que Hama Amadou dirige aujourd'hui, au-delà de la qualité exceptionnelle de l'examen des textes soumis aux honorables députés, jamais auparavant, les représentants de la Nation n'ont bénéficié d'autant de bonnes conditions de travail : rénovation du cadre construction de bâtiment à deux niveaux pour les vice-présidents et membres du cabinet, élargissement du parc automobile pour les présidents de groupes et des commissions parlementaires, les vice-présidents et secrétaires parlementaires, les directeurs et chefs de service, reconsidération du traitement-salarial... Deux bâtiments sont prévus pour le personnel administratif et les services financiers de l'institution.

Bien-entendu sur le budget de l'institution, comme toutes les réalisations faites par l'exécutif qui ne sont pas un effort personnel des membres de l'exécutif, mais avec les ressources de tous les Nigériens, cette absence remarquée des membres de l'exécutif lors de cet incident au domicile du président de l'Assemblée nationale fait ressortir que le régime dans lequel nous vivons menace même les valeurs de solidarité et de soutien dans certaines circonstances, des valeurs pourtant fondamentales de notre culture et aussi de notre religion, l'islam.

Koudizé

Le Courier

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