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Crise CDS Rahama: un autre Mahamane Ousmane est possible
Publié le mardi 4 mars 2014   |  Tam-tam


Cérémonie
© AFP par Boureima hama
Cérémonie de signature du pacte politique de l’Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR)
Samedi 05 octobre 2013. le Président du parti Mahamane Ousmane s`adresse à ses compatriotes


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«J’ai changé». Cette expression chère au patron du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/Africa), Hama Amadou qu’il a lui-même empruntée de l’ex-Président français Nicolas Sarkozy sied désormais à Mahamane Ousmane de la Convention Démocratique et Sociale (CDS Rahama). Nafarko 1er a vraiment changé. Le dimanche 23 février 2014, c’est un autre Mahamane Ousmane qui est apparu sur les écrans de télévision.

« Il faut qu’on respecte la Constitution et les lois de la République, si elles existent encore. Sinon qu’on se règle les comptes par la manière forte et qu’on en finisse. » Ce sont en substance, les propos de Mahamane Ousmane. Expression de colère inattendue chez le Président de la CDS Rahama connu pour son calme inégalé face à toutes les situations. Selon certains de ses proches, même le coup d’Etat du 27 janvier 1999 qui a mis fin à sa « Magistrature Suprême » n’a autant fait monter l’ire de Mahamane Ousmane à ce point. Cette sortie va-t-en-guerre de Nafarko 1er intervient moins de 24 heures après la lecture d’un communiqué d’un comité appelant les protagonistes de la crise interne (les deux camps en conflit) à l’unité et à la cohésion du parti.

Composé des membres de deux ailes de la CDS (aile Mahamane Ousmane et aile Abdou Labo), ce comité de réconciliation autoproclamé a appelé les deux ailes à la tenue d’un congrès dans les plus brefs délais afin d’aplanir toutes les divergences. Vraisemblablement, la composition et l’initiative de ce comité n’ont pas plu à Mahamane Ousmane qui semble voir une manoeuvre du pouvoir à le fragiliser davantage pendant que, selon lui, la justice s’est prononcée en sa faveur et en dernier ressort. Pour de nombreux observateurs de la scène politique, la déclaration du comité dit de réconciliation mais surtout sa déclaration lue par l’ancien Ministre Ary Ibrahim (de l’aile Abdou Labo) est un coup dur pour Nafarko.

Tout porte à croire que des éléments importants de son dispositif de défense ont quitté son camp. Parmi ceux-ci, l’honorable député Saidou Ama, vice-président de la Haute Cour de Justice qui aurait également rejoint les idéaux de la Renaissance.

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