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Une "usine à bébés" découverte au Nigeria
Publié le lundi 13 mai 2013   |  actuniger.com




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Dix-sept (17) adolescentes, retenues prisonnières dans une même maison, enceintes du même homme et dont les bébés étaient destinés à être vendus, ont été libérées par la police au Nigeria, a-t-on appris vendredi 10 mai de source officielle.

Onze enfants en bas âge ont également été retrouvés dans cette "usine à bébés"que les voisins prenaient pour un orphelinat ou un refuge pour femmes enceintes et appelaient "Maison Ahamefula de bébés sans mères". Une femme soupçonnée d’avoir organisé ce trafic est toujours recherchée, a déclaré Joy Elomoko, porte-parole de la police de l’Etat d’Imo, dans le sud-est du Nigeria.

On ne sait pas si les jeunes filles, âgées de 14 à 17 ans, avaient été amenées dans la maison de force. Elles ont raconté à la police qu’elles avaient toutes été mises enceintes par un jeune homme de 23 ans, actuellement en prison ainsi que par le garde qui surveillait la maison.

LE TRAFIC D’ÊTRES HUMAINS RÉPANDU AU NIGERIA

"Les jeunes filles ont affirmé qu’elles n’étaient nourries qu’une seule fois par jour et n’étaient pas autorisées à quitter la maison", a indiqué Mme Elomoko. Elles ont expliqué à la police que leurs enfants devaient être vendus à des personnes"désireuses de les acheter", a encore indiqué la porte-parole.

Dans un rapport sur le trafic d’êtres humains publié le mois dernier, l’UE a classé le Nigeria comme le pays où ce fléau est le plus répandu. Ce rapport indique que la vente d’enfants y est courante et que la police a déjà découvert ce type d"usines à bébés".

En mai 2011, dans l’Etat d’Abia (sud-est), la police a libéré 32 jeunes filles enceintes qui ont indiqué qu’on leur avait offert entre 25 000 et 30 000 naira (191 dollars) selon le sexe de leur bébé. Un autre groupe de 17 jeunes filles a été découvert en octobre 2011 dans l’Etat d’Anambra (sud) dans des circonstances semblables. L’Unesco a classé le trafic d’êtres humains en troisième place des crimes commis au Nigeria, après la corruption et le trafic de drogue.

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