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Niger : quelle coopération sécuritaire avec l’Europe ?
Publié le vendredi 7 mars 2014   |  Jeune Afrique




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Quatrième partie du grand dossier sur les Forces de défense et de sécurité du Niger (FDS), ce billet fait suite à celui consacré à la coopération sécuritaire entre le Niger et la France. Il présente les programmes européens d'aide au Niger en matière de sécurité et, plus généralement, comment l'Europe applique ces initiatives.

* Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis.

En janvier 2012, le nord du Mali est aux mains des Touaregs du MNLA ainsi que de leurs alliés jihadistes et islamistes de circonstance, fragilisant toute la région... Encouragée en cela par la France, l'Union européenne (UE) n'a pas attendu cette crise pour s'intéresser au Sahel.

Elle estime en effet que l'instabilité dans la zone aurait des répercussions négatives sur la sécurité en Europe. Après des travaux d'études, elle établit le 25 octobre 2010 que la stabilité (à défaut de paix) est justement en péril dans trois pays de l'aire sahélienne : le Mali, la Mauritanie et le Niger. En conséquence de quoi, elle réfléchit à une politique pour épauler ces trois États.

L'Instrument de stabilité pour le Niger

Tout d'abord, l'UE s'implique au Niger via l'Instrument de stabilité (IDS). Méconnu du grand public, existant depuis 2007, il permet le financement de programmes pour tous les pays, hors-UE ou industrialisés, dans lesquels existent notamment des "menaces transrégionales".

Le Niger bénéficie donc du soutien apporté par l'IDS, au travers un volet dit "à court terme" et un autre, dit "à long terme". Le premier porte sur la stabilisation durant laquelle se mettent en place les conditions qui précèdent la paix, paix que viennent renforcer les aides octroyées dans le cadre du second.

Le volet à court terme permet par exemple le développement des administrations au profit des populations, l'aide aux victimes des conflits, le développement de médias indépendants... À long terme, il participe à la formation de forces de sécurité capables de lutter efficacement contre les trafics divers tout en respectant scrupuleusement les droits de l'homme.
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