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Conférence-débat du Ministère en charge de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, à l’occasion de la Journée internationale de la femme : comment réduire les disparités entre filles et garçons en milieu scolaire
Publié le mardi 11 mars 2014   |  Le Sahel


Conférence-débat
© Autre presse par DR
Conférence-débat du Ministère en charge de la Promotion de la Femme et de la Protection de l`Enfant, à l`occasion de la Journée internationale de la femme : comment réduire les disparités entre filles et garçons en milieu scolaire


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A l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, le Ministère de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant, a organisé, samedi dernier, au Palais des Congrès, une conférence-débat sur « les défis et perspectives de l'éducation de la jeune fille ». Un thème d'actualité qui a regroupé les acteurs de l'éducation, de la promotion de la femme, les représentants de la société civile et ceux des structures syndicales. Cette conférence a pour but de contribuer à réduire les disparités qui existent entre les filles et les garçons en termes d'éducation.

Dans l'introduction au thème, les conférencières Djibo Zeinabou, syndicaliste, membre de la CDTN et Mme Chipkaou Mariama, ancienne SG du SNEN ont jeté un regard rétrospectif sur les actions entreprises en faveur de l'éducation de la jeune fille. Il a été en effet relevé que le cadre juridique international et national garantit aux filles le droit à l'éducation au même titre que les garçons à travers l'adoption de plusieurs textes de loi. C'est ainsi qu'il a été créée en 1994 au Niger, la cellule technique pour la promotion de la scolarisation des filles qui a pour mission de proposer des mesures de survie des jeunes. En marge de cette action significative, on y note l'élaboration et la mise en œuvre des plans locaux de plaidoyer, les campagnes de sensibilisation des populations ....
Cependant, 20 ans après, les pesanteurs socioculturelles pèsent encore malgré les multiples efforts consentis, comme en témoignent certains résultats. Ainsi, au cycle de base 1, de 2010 à 2011, le taux brut de scolarité était de 67,3% pour les filles contre 84,9% pour les garçons, soit un écart de 17,6% en défaveur des filles. En 2009, le taux d'alphabétisation était de 57,3% pour les garçons et 53,9% pour les filles, soit un écart de 3,6%. En termes de défis, outre les obstacles institutionnels, les conférencières Djibo Zeinabou et Chipkaou Mariama ont relevé les entraves économiques et socioculturelles dont le mariage précoce, les travaux domestiques et les considérations culturelles.
La promotion de l'éducation étant une préoccupation de l'heure, des perspectives s'avèrent plus que jamais nécessaires. Les deux conférencières estiment de ce fait que la scolarisation de la jeune fille permet d'accélérer la promotion du leadership féminin en vue d'assurer la relève d'une société juste. C'est pourquoi, au cours de l'exposé, il a été suggéré, la révision et l'application des textes de protection et de maintien des filles à l'école ainsi que la réintroduction des activités pratiques et productives (APP) dans les écoles notamment les collèges. «Nous proposons également la nomination des femmes aux postes de directrices dans les établissements, principalement, dans les collèges ruraux. En outre, l'Etat doit multiplier les bourses d'études pour les filles et poursuivre la sensibilisation à l'endroit des populations», a indiqué Mme Chipkaou Mariama.
Auparavant, le conseiller de la ministre de l'Enseignement primaire, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, M. Boubacar Sidikou Gado a, au nom de la ministre remercié l'assistance, avant de la convier à des échanges fructueux. Il a pour les édifier rappelé cette citation de l'illustre Nelson Mandela, qui disait que «L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde». ''Et on ne saurait changer le monde, sans une éducation pour les femmes et les filles'' a ajouté le conseiller de la ministre en charge de l'Enseignement primaire.

Zeinabou Bissoundi

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