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Première audience publique de validation des cahiers de charges des médias privés, communautaires et associatifs du Niger
Publié le mardi 18 mars 2014   |  Agence Nigerienne de Presse


Ouverture
© Autre presse par DR
Ouverture de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication
Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Abdourahamane Ousmane, a présidé au siège du CSC, la cérémonie d`ouverture de la session ordinaire de ladite institution au titre du mois d`octobre 2013.


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Niamey - La première audience publique de validation des cahiers de charges des médias privés, communautaires et associatifs du Niger, initiée par le Conseil supérieur de la communication(CSC) a débuté ce mardi à Niamey.

A l’ouverture des travaux, le Président du CSC, Abourahamane Ousmane a indiqué que la date du 18 mars 2014 restera à jamais gravée dans les annales de l’Histoire des médias audiovisuels nigériens.

« Cette date sera à jamais retenue comme celle de l’ouverture de la première audience publique de validation des cahiers de charges des télévisions et radios privées, communautaires et associatives du Niger » a-t-il déclaré.

L’instant est historique, a-t-il dit, en ce sens qu’il intervient 21 ans après l’adoption de l’Ordonnance 93-31 du 30 mars 1993 portant sur la communication audiovisuelle. Ce texte met fin au monopole de l’Etat sur les moyens de communication audiovisuelle, d’où la création dès le 02 avril 1994 de’’ R&M,’’ la première radio privée du Niger.

Aujourd’hui, a rappelé M. Ousmane, l’espace médiatique nigérien compte dix télévisions privées opérationnelles, deux bouquets commerciaux de télévision et deux chaines de télévisions étrangères qui diffusent en mode clair. A ceux-là s’ajoutent 49 radios privées opérationnelles, 11 relais de radios étrangères et 134 radios communautaires

‘’ Un état de fait qui traduit la vitalité de notre processus démocratique car d’une manière ou d’une autre, les télévisions et radios privées et communautaires contribuent à garantir les droits des citoyens à l’information, à la liberté d’expression et à la liberté d’opinion’’ a-t-il noté.

Le président du CSC rassure que cet élargissement du paysage médiatique audiovisuel se poursuivra, voire s’accéléra avec le passage à la télévision numérique terrestre et le déploiement de la fibre optique qui permettra la création de radios et télévisions en ligne, par l’augmentation de la bande passante.

Ce dernier a cependant déploré le fait que deux (2) télévisions privées sur dix (10) existantes ont une autorisation d’exercice en cours de validité. Les huit( 8) autres exercent avec des autorisations provisoires dont certaines sont expirées depuis plusieurs années.

M. Ousmane regrette par ailleurs que sur les 49 radios privées opérationnelles, aucune ne dispose d’une autorisation valide et toutes les autorisations d’exercice des 134 radios communautaires et associatives sont arrivées à expiration.

D’après son président, le CSC dès son installation en 2013, a fait du parachèvement des cahiers de charges sa priorité absolue. Mieux, pour cette première audience publique, l’Institution de régulation dispose de trois projets de cahiers de charges qu’il soumettra à l’appréciation des participants.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Yahouza Sadissou, les représentants du corps diplomatique et des organisations internationales ainsi que plusieurs Conseillers en communication aux Cabinets du président de la République, du président de l’Assemblée nationale et du Premier ministre ont assisté à la cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre.

Autorité administrative indépendante, le CSC a pour mission d’assurer et de garantir la liberté et l’indépendance des moyens de communication audiovisuelle, de la presse écrite et électronique dans le respect de la loi, rappelle-t-on.

AT/AMC/DMM/ANP/mars 2014

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