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Ouverture de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) au titre du mois de mars 2014 : Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour, dont les enjeux de la transition vers le numérique
Publié le mardi 25 mars 2014   |  Le Sahel


Ouverture
© Le Sahel par DR
Ouverture de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) au titre du mois de février 2014
Lundi 24 Février 2014. Le président du Conseil Supérieur de la Communication, M. Abdrouhamane Ousmane, a procédé à l`ouverture de la session ordinaire du CSC au titre du mois de février 2014 au sein de ladite institution.


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Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a ouvert, ce matin à Niamey, sa session ordinaire au titre du mois de mars 2014. C'est M. Abdourahamane Ousmane, président de ladite institution qui a présidé la cérémonie d'ouverture en présence des membres du Conseil.

Cette session s'ouvre quelques jours après la tenue de la première audience publique de validation des cahiers de charges des télévisions et radios privées et associatives. Cette audience a permis à l'institution de régulation non seulement de combler un vide juridique, dont l'origine remonte à la libéralisation du paysage audiovisuel nigérien, il y a une vingtaine d'années, mais aussi de se doter d'un instrument, qui va lui donner le pouvoir de jauger si lesdits médias respectent ou non leurs obligations. A cette occasion, le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a salué l'engagement des membres du Conseil et du personnel administratif et technique qui a permis l'aboutissement avec succès de ce processus.

Parlant de la présente session ordinaire, le président du CSC a indiqué que sept (7) points sont inscrits à l'ordre du jour notamment: l'examen et l'adoption du procès-verbal de la session ordinaire du conseil du mois de février ; des échanges d'informations sur la vie du CSC, pendant l'intersession ; l'examen des observations écrites des médias ayant fait l'objet de saisine d'office du CSC ; l'examen et l'adoption des rapports du Conseil de Presse ; l'examen et l'adoption du rapport de la Direction du
Pluralisme, de la déontologie et de la publicité et des propositions de la Direction de la communication, de la Documentation et des publications et enfin, des échanges sur les enjeux de la transition vers le numérique pour le CSC et les questions divers.
M. Abdourahamane Ousmane a insisté dans son intervention sur le point relatif aux enjeux, pour le CSC, de la transition vers le numérique. Il a indiqué à ce propos que la date limite pour le basculement au tout numérique a été fixée par l'UIT au 17 juin 2015. Ainsi à 15 mois de la date butoir de la fin de la diffusion analogique de la télévision, il est impérieux pour le CSC de commencer dès à présent le compte à rebours, afin de mesurer la longueur du chemin qui reste à parcourir. En effet, a-t-il ajouté, l'avènement de la télévision numérique terrestre (TNT) va entrainer l'apparition de nouveaux acteurs dans le paysage audiovisuel, notamment l'opérateur de multiplex, l'opérateur de transport, l'opérateur de diffusion et l'opérateur de distribution.

Ce qui, selon Abdourahamane Ousmane, bouleversera la chaine de valeurs actuelle de la télévision, avec notamment la séparation nette des activités d'édition de services et celle de transport et de diffusion. La prise en compte de ces nouveaux acteurs nécessite une révision du cadre juridique et institutionnel de la régulation et de la communication audiovisuelle. Elle induira également de nouveaux rôles, de nouvelles attributions, donc de nouveaux défis pour le CSC, a précisé M. Abdourahamane Ousmane. Le président du CSC, s'est posé un certain nombre de questions sur la responsabilité des membres du Conseil face à l'avènement de ce nouveau changement de l'espace de communication audiovisuel. ''Les membres du CSC sont-ils conscients de leur rôle ? Sont-ils préparés à les assumer ? Le CSC a-t-il les moyens matériels, humains et financiers de ses nouvelles attributions ?'' s'est-il demandé.

Au regard des défis à relever et des moyens à mobiliser, l'échéance est très proche. C'est pourquoi estime-t-il, il est urgent pour le CSC de prendre à bras le corps cette problématique, à travers une approche à la fois systématique et prospective. En effet, les bouleversements qu'induira la transition vers le numérique vont nécessiter la formulation, en amont, d'une nouvelle doctrine de la régulation, notamment en matière de détermination des responsables entre les éditeurs des contenus et les diffuseurs. A ce niveau, il est important pour les membres du CSC, a indiqué le président Abdourahamane Ousmane, de mener une réflexion stratégique, en vue de contribuer à la mise en place d'un nouveau cadre juridique et institutionnel. Le président du CSC a pour ce faire, demandé aux membres du Conseil leur disponibilité et leur engagement dans la conduite de ce nouveau processus.

Ali Maman

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