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Journée parlementaire d’informations sur les télécommunications : Etoffer les connaissances des députés sur le secteur des télécoms pour qu’ils puissent mieux légiférer
Publié le mardi 1 avril 2014   |  Le Sahel


Le
© Le Sahel par DR
Le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale (centre) ouvrant les travaux
Dimanche 30 mars 2014.


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Eclairer la lanterne des députés sur des secteurs ou des situations de la vie publique qui paraissent incompréhensibles ou pointus aux communs des citoyens, c'est là, le but des journées parlementaires d'informations. Celle tenue dimanche dernier, à Africa Hall visait à renforcer les capacités des parlementaires à la compréhension du secteur des télécommunications. En ouvrant l'atelier, le 4ème Vice-président de l'Assemblée nationale, M. Mohamed Ben Omar a indiqué qu'aujourd'hui, les télécommunications sont devenues un secteur marchand stratégique dans l'économie nationale avec notamment des multitudes d'opérateurs et compagnies, mais la seule fausse note pour notre pays est que nous n'avons aucune offre significative au niveau de l'Organisation mondiale du commerce.

Les techniciens qui vont animer la séance vont vous faire tout à l'heure les détails sur les cursis avancés par les Etats, les différents engagements pris par les Etats. Cette séance étoffera également nos connaissances du secteur afin que quand nous légiférons dans ce domaine-ci dans l'avenir nous le fassions en connaissance des causes. Le secteur de télécoms génèrent énormément d'argent. Cependant, nos Etats ne sont pas à même aujourd'hui de définir, ne serait ce, une base taxable en termes de chiffres
d'entrée, d'impôts ou de taxes de redevances qui reviennent à l'Etat. C'est pourquoi, a continué Mohamed Ben Omar, le Gouvernement du Niger veut initier un Projet de reformes pour pouvoir contrôler, en amont comme en aval, la fiscalité au niveau des télécommunications. Aujourd'hui, a déploré Ben Omar, aucune structure étatique ni le Ministère des Finances, ni la DGI ne peut vous dire avec précision le trafic entrant, son volume, combien il coûte aux contribuables nigériens, combien gagnent les compagnies de téléphonie et combien elles réaffectent à l'extérieur ? En un mot, l'Etat dans ses prérogatives régaliennes se doit de contrôler le secteur comme il doit contrôler tous les autres secteurs». Les parlementaires et les travailleurs de l'Assemblée nationale qui sont les cibles de cette formation ont suivi plusieurs communications sur le thème animées par des experts et professionnels du domaine. On notait à la cérémonie d'ouverture la présence des députés Djadi Adamou et Lamido Moumouni respectivement président du Réseau parlementaire sur l'OMC et président du Réseau parlementaire pour les NTIC .

Mahaman Bako

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