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Réunion extraordinaire du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) : l’OMS/AFRO conseille les Etats sur l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola et les mesures à prendre
Publié le mercredi 2 avril 2014   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Réunion extraordinaire du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) : l’OMS/AFRO conseille les Etats sur l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola et les mesures à prendre


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Depuis la première décade du mois de mars 2014, la préoccupation majeure sanitaire des pays du Bloc épidémiologique de l’Afrique de l’Ouest, regroupant les pays de la CEDEAO, reste la menace de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola sévissant en Guinée-Conakry. A cet effet, l’OMS/AFRO a informé et conseillé les Etats- Membres sur l’épidémie et les mesures à prendre.

C’est dans ce cadre que le ministre de la Santé Publique du Niger, son Excellence Monsieur Mano Aghali, en présence du Représentant de l’OMS au Niger, le Dr Assimawè PANA, a convoqué et présidé, le vendredi 28 mars 2014, une réunion extraordinaire du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) dans la salle de réunion de son ministère.
Cette réunion a regroupé les cadres du MSP, les membres du Comité et des Partenaires techniques et Financiers du secteur de la Santé (PTF) invités. La couverture médiatique a été assurée par les médias publics et privés de la place.
En prenant la parole, le premier, le ministre a d’emblée précisé que l’objet de la réunion est la situation de l’épidémie de Fièvre Hémorragique à virus Ebola apparue dans le Sud forestier de la Guinée-Conakry.
Il a tenu à préciser qu’aucun cas n’a été enregistré au Niger, à l’heure actuelle. Cependant, vue l’explosion démographique, l’importance du flux du transport dans le monde et dans la sous-région, le Niger n’est pas épargné par la propagation de cette épidémie.
C’est pourquoi, a-t-il dit, il faut communiquer et sensibiliser les populations nigériennes sur l’épidémie et les précautions à prendre.
Ainsi, pour fournir plus d’informations sur l’épidémie, et pour mieux éclairer les participants à la réunion, qui doivent servir de relais dans la sensibilisation des communautés nationales, le bureau OMS/Niger a fait le point de la situation de l’épidémie de Fièvre hémorragique à virus Ebola à la date du 27 mars 2014 : les premiers cas ont été enregistres le 09 mars 2014 dans 4 districts de la Guinée forestière au Sud et frontaliers au Liberia et à la Sierra Leone. Dans le cadre de l’application du RSI(2005), le MSP de la Guinée a tenu à faire une notification à l’OMS et une déclaration officielle sur l’épidémie. Le total cumulé des cas/décès, du 09 au 27 mars 2014, a été de 103 cas/66 décès, soit une létalité de 64,1%. Il a été rappelé les signes de la maladie, notamment une fièvre brutale élevée, des hémorragies, ainsi que des généralités sur les virus Ebola responsables d’une létalité de 90%, les sous-types selon les pays de détection, les vecteurs et les modes de transmission de la maladie. Ainsi, le virus Ebola Zaïre (ZEDOV) est l’agent causal de l’épidémie en cours en Guinée et aussi au Liberia et en Sierra Leone, où des cas suspects ont été rapportés.
Par la suite, il a été bien souligné qu’il n’existe aucun traitement étiologique, ni vaccin contre l’épidémie à virus Ebola, mais seulement quelques mesures préventives individuelles et collectives au niveau des services de soins.
Pour terminer, il a été communiqué les recommandations de l’OMS aux pays de la sous-région, à savoir : réactiver les Comités de Gestion des épidémies à tous les niveaux ; mettre à jour et vulgariser le Plan de préparation et de riposte à l’épidémie y compris le positionnement des intrants ; renforcer la surveillance des fièvres hémorragiques au niveau des aéroports, le long des zones frontalières, au sein des communautés et dans les formations sanitaires ; partager de façon efficace les informations sur l’évolution de l’épidémie.
Après la présentation du bureau OMS/Niger, la Direction de la Surveillance épidémiologique et de la Riposte aux épidémies, a aussi communiqué, les actions envisagées par le Ministère de la Santé Publique face à la situation. Il s’agit du renforcement de la surveillance épidémiologique au niveau des points d’entrées à savoir les frontières terrestres et maritimes, les gares, les aéroports ; de l’élaboration d’un plan de contingence contre la maladie ; de la sensibilisation du personnel de santé, des agents des compagnies de transport et des populations aux bonnes pratiques de propreté et de mesures d’hygiène.
A l’issue de ces deux présentations, des discussions s’en sont suivies pour des éclaircissements des observations et des commentaires. Suite à ces discussions, le ministre a demandé une synthèse des travaux de la réunion, devant servir de Communiqué de presse à mettre à la disposition des médias pour une large diffusion. Cette synthèse se résume à l’intensification de la communication, de l’information et de la sensibilisation de la population et du personnel médical sur la maladie et les mesures à prendre, afin de l’éviter.
Un appel est enfin lancé à la population à plus de vigilance et de faire recours aux formations sanitaires le plus rapidement possible dès l’apparition des signes de la maladie. Aussi, le bureau OMS /Niger a fourmi aux médias présents à la réunion, un lot de plusieurs articles sur la fièvre hémorragique à virus Ebola, afin de mieux comprendre l’épidémie et de donner des messages claires et précises aux communautés.
Avant de terminer, le ministre a tenu à faire une mise au point aux médias, en les invitant à ne retenir que ce qui a été correctement dit et discuté, pour éviter de semer la panique dans la population.

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