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Congrès extraordinaire du Moden/FA Lumana : la Coordination du Moden/FA Lumana de Tillabéry gagne le procès contre Omar Hamidou Ladan Tchana
Publié le jeudi 3 avril 2014   |  tamtaminfo


Omar
© Autre presse par DR
Omar Hamidou Tchiana, alias Ladan, Secrétaire Général du Lumana FA.


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Après la victoire du Mouvement National pour la Société du Développement (MNSD-Nassara) sur les ‘’mouches’’, aujourd’hui c’est le tour des militantes et militants de la Coordination régionale Moden/FA Lumana de Tillabéry contre Omar Hamidou Ladan Tchana qui ont gagné le procès pour la convocation de l’Assemblée Générale à Say.

Le juge du Tribunal de Tillabéry a rendu le verdict le vendredi 28 mars 2014 en faveur de la coordination qui a présenté les 2/3 des signatures conformément aux textes du parti pour la convocation d’une Assemblée Générale. Les masques sont tombés, les carottes des dissidents de Moden/FA Lumana de Tillabéry, à leur tête Omar Hamidou Ladan Tchana sont cuites. Cette grande rencontre a décidé que leur sort sera connu lors de la conférence régionale du jeudi 03 avril 2014.

Pour cette éclatante victoire qu’il vient d’enregistrer, à l’occasion de ce procès inique qui a été imposé à ce parti indument, il n’est pas étonnant que le Moden/FA Lumana remporte la victoire. Car la qualité de ce verdict, où le droit a été dit, où plutôt, le droit a été redit, parce que le droit avait déjà été dit, Soli Abdourahamane, l’ancien Procureur Général de la Cour Suprême, lors d’une de ses interventions sur les médias, où il disait clairement :

‘’…Mais écouter où est-ce que nous sommes là ? Des militants d’un parti politique qui se trouvent à l’opposition de manière formelle, de manière constitutionnelle, de manière institutionnelle, qui se retrouvent dans un gouvernement, gouvernement qui au terme de la constitution détermine et conduit la politique de la nation. Mais par essence, ils ne peuvent plus être de l’opposition, ça va de soi’’.

Le Président Soli avait souligné que si jamais ces partis qui sont concernés s’adressaient à la justice, il dit, mais la justice va se prononcer, parce que ceci est parfaitement illégal. Il l’avait déjà dit. Cela donc n’est pas étonnant, ni surprenant, de voir, de constater, que la justice a redit le droit tout simplement, parce que, malgré que le Niger est devenu un pays où de fois le droit est banalisé.

Mais les textes sont clairs, la constitution consacre un régime de type semi-présidentiel, où il y a une majorité et une opposition. La démarcation est claire et même quand il y a une absence de coïncidence entre la majorité parlementaire et la majorité présidentielle la loi fondamentale prévoit, que ce soit une situation de cohabitation. De plus, le statu de l’opposition, en son article 9 stipule :

« qu’un parti qui se trouve à l’opposition, mais peut participer au gouvernement, quand il fait une déclaration public dont il dépose copie auprès du ministère de l’intérieur qui assure la tutelle des partis politiques ». Par ailleurs, la charte des partis politiques stipule aussi que les partis politiques sont responsables des agissements de leurs adhérents, de leurs militants, sauf en ce qui concerne leurs agissements privés.

C’est-à-dire que lorsqu’un militant pose un acte qui soit politique, mais son parti politique se doit de lui demander des comptes, le parti est responsable des actes qu’ils ont posé, sauf en ce qui concerne leurs agissements privés. A cet effet les décisions de justice doivent être respectées, par les uns et par les autres, les justiciables, mais aussi par les pouvoirs publics, aussi bien par les ‘’mouches’’ et dissidents.

Car, Monsieur le Président de la République, souvenez-vous de votre discours l’investiture, vous avez affirmé : « Dans le Saint Coran, sur lequel je viens de prêter serment, Dieu a dit: ‘’Je ne change pas un peuple tant qu’il ne se change pas luimême’’. Nous devons donc changer nos comportements si nous voulons changer nos conditions de vie.

Par ailleurs, il est important que nous méditions tous, le hadith suivant: « chaque chef de tribu sera présenté, le jour du jugement dernier, dans les chaînes: ou la justice l’en libérera ou l’injustice l’y fera périr». C’est le principe de l’imputabilité: une responsabilité, une sanction, sous forme de récompense ou de punition. »

En plus, vous disiez, Monsieur le Président de la République, que vous voulez ressembler au Khalife Omar (RA). Le Prophète Mohamed (SAW), a dit dans un de ses hadiths ‘’tout régime qui sera exercé dans l’injustice s’effondrera. Même si ce régime est dirigé par un musulman. Et, tout régime qui s’exercera dans la justice s’éternisera, même si le dirigeant n’est pas un croyant.’’ Le Président Issoufou Mahamadou a du pain sur la planche !

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