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Niger : plusieurs hôpitaux fermés pour grève
Publié le mercredi 15 mai 2013   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
L`hopital national de Niamey


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NIAMEY - La plupart des centres de santé intégrés (CSI) et des maternités sont restés fermés mercredi matin, à Niamey, et ce pour trois jours, pour cause de grève du personnel de la Santé du Niger, sur l'ensemble du territoire national, à l'appel de leurs syndicats respectifs, a constaté un correspondant de Xinhua.

Ils (pharmaciens, chirurgiens, dentistes, infirmiers et autres auxiliaires de la santé) exigent du gouvernement la régularisation de leurs ristournes à 35%, sans délai, avec effet rétroactif, et la libération de plusieurs de leurs camarades soupçonnés de détournements de deniers publics.

Selon les responsables syndicaux, la grève est massivement suivie sur l'ensemble du territoire national.

Mercredi matin, à l'exception de certains hôpitaux de la capitale qui fonctionnent avec un service minimum, la quasi-totalité des centres de soin ainsi que les maternités étaient fermés, créant un véritable malaise social; les patients, dans un grand désarroi, ne savent plus à quel saint se vouer.

A l'hôpital régional Poudrière de Niamey, par exemple, seuls les cas d'urgence et les accouchements sont pris en charge, indique le médecin de garde.

"Une femme a accouché, dehors, à même le sol, sans assistance, au vu et au su du personnel médical", témoigne une patiente.

Ce nouveau débrayage, rappelle-t-on, intervient après une première grève observée les mercredi 8 et jeudi 9 derniers, sans gain de cause, pour les mêmes motifs.

Ce malaise est né de la décision du gouvernement de diminuer drastiquement, de 35% à 5%, le taux des ristournes versés au personnel sur l'ensemble des prestations des formations sanitaires pour les encourager, en dépit du protocole d'accord intervenu entre les deux parties sous la médiation de l'Assemblée nationale.

Plusieurs agents de la santé ont été, par la suite, arrêtés et incarcérés à la maison d'arrêt de Kollo (35 km, sud Niamey), et sommés de rembourser le "trop perçu", après une inspection d'Etat diligentée au niveau des différents services de santé en janvier 2012, sur instruction du gouvernement.

Derrière cette affaire de ristournes se trouve également le cas d'une vingtaine d'agents de la santé en prison depuis plus de deux mois pour une autre affaire de détournements de deniers publics.

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