Débats AN III de la Renaissance : l’opposition fausse compagnie à la majorité #aNiamey

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Débats AN III de la Renaissance : l’opposition fausse compagnie à la majorité

Publié le dimanche 13 avril 2014 | actuniger

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6ème conférence des Grandes Chancelleries d`Afrique Francophone Sub-saharienne et de France: le Chef de l`Etat préside la cérémonie d`ouverture des travaux
La 6e Conférence des Grandes Chancelleries de l’Afrique subsaharienne qui s’est ouverte le lundi 21 octobre 2013 dans la capitale nigérienne, au Palais des Congrès, en présence du Président de la République Issoufou Mahamadou

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Activités des partis politiques 2014

C’était presque prévisible au vue de la tension qui règne entre les partis de l’opposition et le clan présidentiel. Le débat politique qu’avait voulu organiser l’ORTN entre des représentants de l’opposition et ceux du pouvoir sur le bilan des trois années de gestion du pouvoir par « La Renaissance » n’a pas eu lieu et ne se tiendra probablement jamais. La raison est toute simple puisque l’opposition a décliné l’invitation de l’ORTN.

Le débat avait été annoncé à plusieurs reprises surtout que l’opposition avait posé comme condition préalable, une demande officielle de la part de l’ORTN pour examen. La demande a été d’abord perçue comme une volonté tacite de l’opposition de participer aux différents débats qui ont été programmés sur les ondes publiques. De son coté, la majorité avait déjà donné son accord.

La demande officielle de l’ORTN a bel et bien été adressée à l’opposition mais après examen, cette dernière a préféré s’abstenir d’y participer à cette initiative, l’une des premières au Niger.

Les avis divergent relativement à cette position de l’opposition. Certains commentaires estiment que cela s’inscrit dans la logique des mauvais rapports qu’entretient cette dernière avec le pouvoir alors que d’autres soutiennent qu’elle a raté une occasion de se faire entendre par l’opinion. D’autant plus qu’une éventuelle participation lui aurait permis de mieux argumenter ses critiques à l’endroit du pouvoir et apporter sa part de vérités par rapport au bilan présenté par le Président de la république et son gouvernement.

Il n’est cependant pas exclu, comme c’est la tradition, que d’ici peu l’opposition publie un communiqué de presse dans laquelle elle pourrait revenir sur le bilan de ses trois ans de la «Renaissance ».

Il y a quelques jours, lors du Congrès extraordinaire de son parti, l’ancien allié de la majorité et actuel Président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou, a sévèrement critiqué la politique du gouvernement. Le président du Moden Lumana a par exemple pris comme exemple l’échec de l’initiative « 3N » qui constitue un paradoxe que les autorités mettent en avant alors que des milliers de nigériens continuent de souffrir de récurrentes crises alimentaires.

Du coté du pouvoir, on s’évertue à vanter les réalisations, à tout point de vue positives, enregistrées par le pouvoir actuel en faveur des nigériens et des nigériennes durant ces trois dernières années.

Après le Président de la République et son premier ministre, les membres du gouvernement ainsi que les dirigeants des formations politiques de la majorité MRN, se sont relayés pour établir un bilan des actions menées par le régime actuel.

Pour ce faire, les partisans du régime n’hésitent pas à s’appuyer sur les chiffres et les grandes réalisations comme les échangeurs, le train, les routes ou les classes et centres de santé construits sur les trois années de la « Renaissance ».

Le plus grand mérite du régime dans cette parenthèse du bilan des trois ans de sa gestion, c’est évidemment d’avoir voulu jouer dans la transparence même si certains pouvaient trouver à redire ou à rectifier dans les détails tant chiffrés que comptabilisés par l’actuel régime

Aboubacar Yacouba Barma

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