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A la date du 24 décembre 2012 la population du Niger est de 17.138.707 d’Habitants : l’INS a fait sa part de contrat
Publié le lundi 14 avril 2014   |  Le Canard Déchaîné


porte
© Autre presse par DR
porte de l`école diffa Niger


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Devant un panel de journaliste et des partenaires techniques, l’Institue National de la Statistique a publié ce vendredi 11avril, les résultats globaux définitifs du 4ieme recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH) qui estime la population du Niger à 17.138.707 d’habitants soit un taux d’accroissement intercensitaire (accroissement de la population entre deux recensement) de 3,9% avec les femmes en tête pour taux de 50,3% contre 49,7% d’hommes.

La population âgée de moins de 5ans est de 3.639.535 ; soit 21,2%, celle âgée de moins de 15 ans est de 8.837.689 ; 51,6%, celle de plus de 15 ans est de 8.301.018 soit 48,4%, la population âgée de 15 à 64 ans ou population active soit 44,9%, et enfin celle de plus de 65 ans est de 607.305, soit 3,5%.

En terme de répartition de la population par région découlant des données recueillies de cette même grosse enquête statistique porte Zinder en tête de région la plus peuplée du Niger avec 3.539.764 habitants ; soit 20,7%, suivie de Maradi avec 3.402.094 habitants soit 19,9%, et ensuite Tahoua avec 3.328.365 habitants soit 19,4%, Tillabéry avec 2.722.482 habitants soit 15,9%, Dosso avec 2.037.713 habitants soit 11,9%, Niamey la capitale avec 1.026.848 habitants soit 6%, Diffa avec 593.821 habitants soit 3,5%, et enfin Agadez qui comptabilise 487.620 habitants soit 2,8% de la population et toute sommation faite vous vous retrouverez avec un total de 17.138.707 habitants que compte notre pays.

Le recensement général de la population est une photographie instantanée de la population résidente sur territoire géographique à une période donnée. Il est différent des autres recensements comme le recensement administratif, fiscal ou électoral en ce que les données collectées restent confidentielles et ne doivent servir qu’à l’aide à la prise de décision dans le cadre de la planification, programmation et l’exécution des actions et projet de développement mis en œuvre par l’Etat et ses partenaires.
Douze moi ont permis à plus de mille agents chargés des travaux d’exploitation (réception, contrôle, vérification, codification et saisie) ont été recrutés et mobilisés et encadrés par des dizaines des statisticiens, démographes et informaticiens, et ceux-ci ont ensuite procédés aux corrections, apurement et à la mise en forme des données collectées sur les populations du Niger avec un grand souci et un stress cumulé et géré pour enfin permettre de dresser la photographie de la population nigérienne à la date du 24 décembre 2012.

Le recensement est une grosse enquête statistique qui demande énormément de moyens matériels, financiers et humais pour collectées et traitées des données fiables qui serviront de base de travail aux différents utilisateurs qui en exprimeront le besoin avec l’Etat en tête de liste.

Des moyens colossaux ont été déployés par l’Etat et ses partenaires pour permettre la réalisation de cette enquête statistique qui n’est renouvelable que sur dix ans à cause de la monstruosité des taches à accomplir pour qu’elle soit efficace et efficiente.
22.000 agents recenseurs et 4.400 contrôleurs ont sillonné ce vaste territoire nigérien entre le 10 et le 24 décembre 2012 pour collecter les données sur les personnes et leurs habitats pour un coût global estimé à 11,185 milliards de francs CFA. Les données ainsi collectées au cours de 4ième RGPH permettront la mise en œuvre et le suivi évaluation de toutes les politiques et plan de développement tant au niveau national que local.

Les grosses enquêtes statistiques de ce genre sont connues pour leur lot de difficultés de toutes sortes. L’INS et son ministère de tutelle en l’occurrence le ministère des finances avaient mis en place des garde-fous pour parer à toute éventualité tant de point de vue ressources humaines, logistiques que financières.
Le constat principal à dresser à l’occasion de cette gigantesque œuvre humaine et scientifique, c’est le fait que le recensement coûte cher surtout dans un pays vaste comme le Niger tandis qu’aussi son importance est capitale dans la fourniture des données statistiques fiables et presque exhaustives aux différents utilisateurs pour la parfaite mise en œuvre des politiques et plans de développement.

L’origine des recensements date de très longtemps. Au Niger, le premier dénombrement de la population a eu lieu en 1977 et la population résidente à ce moment précis était estimée à quelques cinq millions d’habitants. Avant ce tout récent dénombrement général, le Niger a connu trois autres enquêtes de ce genre.
La population nigérienne évolue de façon vertigineuse car elle enregistre un dédoublement de son nombre tous les vingt ans. Un fait qui n’est pas sans conséquences économiques surtout en termes de charges à supporter par l’Etat.
Tenez-vous bien, en 2032, nous serons quelques 33 millions de personnes et environ 50 millions en 2050. Ces prévisions statistiques doivent inquiéter tout un chacun surtout les autorités pour mieux se préparer à affronter ce grossissement de la population en ce qu’il s’agisse de trouver les voies et moyens pour subvenir aux besoins de celle-ci.

Avant de clôturer cette rencontre, le Directeur Général de l’INS a tenu à remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette enquête, la presse en premier lieu pour son précieux concours dans la réussite de ce recensement par la vulgarisation de toutes les activités y afférentes.

Remerciements également à l’endroit des partenaires techniques et financiers, à l’égard de l’Etat par le biais du ministère des finances et toutes les autres bonnes volontés qui ont su brillamment appuyé la réalisation de cette enquête.

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