Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Société

Niger : Le ras le bol des anciens mineurs nigériens !
Publié le vendredi 17 mai 2013   |  Autre presse




 Vos outils




Ce sont des anciens travailleurs des mines véritablement remontés qui étaient face à la presse hier après midi. Une rencontre au cours de laquelle il était question pour les membres du bureau exécutif national de l’Association des anciens travailleurs du secteur minier et Familles (ATSM/F) RAKKIYA, d’éclairer, essentiellement, les citoyens sur : la gestion des sociétés minières du groupe AREVA, les droits socio professionnels des assurés de la CNSS, les impacts environnementaux et sanitaire des ex agents des sociétés minières d’AREVA (cas de l’OSRA) et l’emploi et l’insertion des ex mineurs et leurs familles.

C’est en des termes très durs que le président de l’association Samba Ali Hima a dénoncé ce qu’il qualifie de violation des conventions et de non respect et de tous les engagements auxquels ont souscrit l’ATSM/F et ses partenaires notamment l’OSRA, AREVA Mines-Niger et ses affiliés. C’est aussi en des termes tout aussi durs qu’il dénonce, « la médiocrité » dont font preuve les représentants et autres responsables de ces structures et du ministère de la santé, en l’occurrence, le Professeur Nouhou Hassane président du Conseil d’administration de l’OSRA et Kourmo Ibrahim DGA de AREVA Mines-Niger, dont il fustige le comportement « indécent », pour avoir créé une situation et un cadre de parfait comploteurs contre les intérêts du Niger et celui des anciens travailleurs du secteur minier. Un comportement qui se traduit selon ce dernier, « par un refus du comité médical des médecins du groupe AREVA et de l’OSRA d’indemniser les victimes des rayonnements ionisants dû à la radiation liée à l’uranium ».

Tout en interpellant le Président de la république et le gouvernement sur la situation de l’ensemble des habitants de la région d’Agadez et de tous les riverains de l’axe du transport de l’uranate vers les pays portuaires voisins du Niger, le vice président de l’ATSM/F prévient : « Cette déclaration est un avertissement ! ». Un avertissement, « à l’ensemble des acteurs du secteur de l’exploitation de l’uranium dans notre pays et aussi, et surtout, au gouvernement et à son premier chef, qui est le Président de la république ».

D’ores et déjà, en plus de l’exigence de la prise en charge des anciens miniers atteints de maladies liées à l’exploitation minière, l’ATSM/F, exige, une part, s’il en est, dans les redevances minières – et que cela soit rétroactif à compter de 2009 –, de même qu’une part de quota dans les recrutements aux différents postes d’emplois.

Si rien n’est fait d’ici la semaine prochaine, l’ATSM/F dit prendre désormais toutes ses responsabilités. Elle se dit prête à entreprendre les actions qu’il faut pour effectivement se faire entendre par les autorités concernées. Une plate-forme revendicative sera élaborée et rendue publique à cet effet.

 Commentaires