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Lancement du projet, «Société civile et Médias : partenaires pour le droit à l’information» : Pour une synergie entre journalistes et organisations de la société civile pour une information de qualité
Publié le jeudi 17 avril 2014   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Lancement du projet, «Société civile et Médias : partenaires pour le droit à l`information» : Pour une synergie entre journalistes et organisations de la société civile pour une information de qualité


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Un projet intitulé, «Société civile et Médias : partenaires pour le droit à l'information», découlant des consultations entre l'Institut Panos Afrique de l'Ouest (IPAO), Alternative Espaces Citoyens (AEC) et l'Association des Femmes Professionnelles de la Communication (APAC-Niger) est lancé mardi dernier à Niamey. L'objectif de ce projet est de renforcer la synergie entre journalistes et organisations de la société civile pour accroître le droit à une information de qualité et à la liberté d'expression. La cérémonie a été présidée par le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Yahouza Sadissou, en présence du vice président du Conseil Supérieur de la Communication, du chef de délégation de l'Union Européenne au Niger, SE Raul Mateus Paula, de la présidente de l'institut panos Afrique de l'Ouest, Mme Diana Senghor, du secrétaire général d'Alternative Espaces Citoyens, M. Moussa Tchangari, des représentants des organisations socioprofessionnelles des médias et de la société civile nigérienne ainsi que plusieurs invités.

D'une durée de 24 mois, ce projet est la continuité d'une collaboration entamée depuis plus de 10 ans entre IPAO et Alternative Espace Citoyen (AEC) et de plus de 3 ans avec APAC-Niger. Selon le présentateur du projet, M. Albert Chaïbou, journaliste à Alternative Espace Citoyen, en 2009, une étude sur le cadre juridique de la communication réalisée par l'IPAO avec l'appui d'AEC a mis à jour les avancées et limites du Niger dans ce secteur notamment, le développement des radios communautaires et leur conformité aux standards internationaux et régionaux, (ceux indiqués dans la Charte africaine de la radiodiffusion). « L'absence du droit d'accès à l'information et le déficit de contenus participatifs associant les groupes discriminés dont les femmes figuraient au nombre des limites», a-t-il dit. Ainsi, l'objectif global du projet est de renforcer les synergies entre journalistes et organisation de la société civile pour accroître le droit à une information de qualité et à la liberté d'expression.
En procédant au lancement du projet, le ministre en charge de la Communication a indiqué que, le droit à l'information est un droit fondamental. Ainsi, la Constitution du Niger le consacre en son article 31 qui stipule que «Toute personne a le droit d'être informée et d'accéder à l'information détenue par les services publics dans les conditions déterminées par la loi». En plus, «notre pays a adopté, en février 2011, une charte d'accès à l'information et aux documents administratifs. Ce dernier texte fixe les règles générales d'accès, les types d'informations et documents communicables, les modalités d'accès, les voies de recours et les pénalités en cas de refus de l'administration à communiquer des informations ou des documents publics dont tout citoyen doit faire la demande », a-t-il expliqué.
M. Yahouza Sadissou a ensuite souligné que, le Niger a fait indéniablement des avancées significatives en matière de droit à l'information. Il reste aux médias et aux organisations de la société civile d'en saisir l'opportunité pour assurer une veille citoyenne sur les questions de droits et de gouvernance. Le ministre de la Communication a par ailleurs noté qu'en adoptant des textes nationaux et en ratifiant de nombreux textes internationaux en faveur de la liberté d'expression et du droit à l'information, le Niger a déjà fait le choix d'un bon gouvernement, celui qui place l'information au centre de toutes ses actions. Il a enfin remercié tous les partenaires de ce projet dont l'Union Européenne qui le finance à hauteur d'un montant de plus de 68 Millions FCFA.
Pour, le chef de délégation de l'Union Européenne au Niger, après avoir expliqué le contexte du projet et la source du financement, a indiqué que les médias peuvent jouer, aux cotés de la société civile, un rôle important pour la vitalité d'une démocratie véritable. « Ceci explique notre intérêt à soutenir, à travers ce projet, le partenariat entre ces deux entités, contribuant ainsi à consolider les acquis obtenus ces dernières années par le Niger, en matière de libertés de presse et d'expression », a-affirmé SE Raul Mateus. Selon lui, en contribuant à renforcer la synergie entre ces acteurs, le projet vise également la production d'une information de qualité favorisant par ailleurs, le contrôle citoyen sur l'action publique. C'est pourquoi, «vous êtes invités à cerner aussi bien le "droit à l'information et le contrôle de l'action publique" que "le débat radiophonique". Il s'agit d'abord, d'outiller les journalistes des radios locales et communautaires pour qu'ils soient à même de faire valoir le point de vue des citoyens. Il s'agit ensuite, de susciter l'avènement d'espaces d'interpellation des responsables locaux sur des thématiques de l'accès à l'information et la participation citoyenne, dont celle de la Femme », a-t-il ajouté.
Constatant que la femme constitue la composante majoritaire de la population nigérienne, comme vient de l'illustrer les résultats du dernier recensement général, Raul Mateus a indiqué que la femme sera également au centre de la formation dédiée aux représentants de la société civile. Il a enfin déclaré qu'il s'agit pour ce projet de contribuer également à consolider les cadres juridiques propres à garantir une communication démocratique, et en particulier l'accès à l'information, l'existence de médias communautaires, la liberté d'expression et la place des femmes dans les médias.
Auparavant, la présidente de l'Institut Panos Afrique de l'Ouest a fait la genèse de leur organisation avant d'affirmer que le Niger est un espoir dans la sous région en matière de liberté de la presse. ''Le pays a acquis des avancées significatives pour une presse démocratique libre est indépendante'' a reconnu Mme Diana Senghor qui a enfin expliqué que de façon spécifique le projet entend accroitre les capacités et appuyer les journalistes à produire une information qui renforce le contrôle citoyen sur l'action publique et les droits à l'information.

Seini Seydou Zakaria

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