Ouverture de la réunion de restitution de l’étude sur le répertoire des radios communautaires au Niger : Disposer d’une situation actualisée sur les médias communautaires #aNiamey

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Ouverture de la réunion de restitution de l’étude sur le répertoire des radios communautaires au Niger : Disposer d’une situation actualisée sur les médias communautaires

Publié le vendredi 18 avril 2014 | Le Sahel

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Ouverture de la réunion de restitution de l`étude sur le répertoire des radios communautaires au Niger

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Le Président du Conseil Supérieur de la Communication, M. Abdourahamane Ousmane, a présidé, hier matin au Palais des congrès de Niamey, l'ouverture d'une réunion de restitution de l'étude sur le répertoire des radios communautaires au Niger. Cette cérémonie s'est déroulée en présence de Mme Fadimata Galy, secrétaire générale du ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions, du conseiller principal auprès de la Délégation de l'Union Européenne, des membres du Conseil Supérieur de la Communication, des cadres du Ministère de la Communication, des responsables des organisations socioprofessionnelles des médias et de la société civile.

Dans son allocution à l'ouverture de la rencontre, le président du CSC a salué l'Union Européenne, partenaire financier de cette étude, pour les appuis importants, qu'elle ne cesse d'apporter au Niger à travers le renforcement et la redynamisation de l'espace médiatique au Niger. La présente étude, a-t-il indiqué, a été recommandée par le CSC suite à un diagnostic de son mandat électoral à travers le rôle des médias. En effet, d'après l'analyse du CSC, les organes de régulation de la presse qui se sont succédés ont autorisé la création de plusieurs radios communautaires. A l'issue des vérifications, le CSC a répertorié 149 radios existantes. Cette étude commanditée par le CSC vise à vérifier une fois encore l'existence réelle de ces radios, à faire un état de lieu de leurs conditions du fonctionnement, à relever les difficultés qu'elles rencontrent dans le cadre de leur fonctionnement, et enfin à recenser leurs besoins en matériels et en formation.

D'ores et déjà, un certain

nombre de préoccupations a été signalé au CSC, surtout en matière de maitrise du secteur par les principaux acteurs. M. Abdourahamane Ousmane a ainsi exhorté les participants à cette réunion à s'y mettre à fond, en vue d'améliorer la qualité du document qui leur sera présenté. Il a enfin salué le cabinet Niger Horizons pour avoir réussi à finaliser ce document en un temps record, étant entendu que l'étude a concerné l'ensemble du territoire.

Quant à la secrétaire générale du Ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions, elle a indiqué que, les radios communautaires appelées ''la voix des sans voix'' participent à l'amélioration des communications locales et à la promotion d'une véritable démocratie à la base, un rôle combien important dans la vie des communautés reculées.
Pour Mme Fadjimata Galy, les radios communautaires permettent une meilleure participation des populations aux débats sur des questions qui les touchent de près, notamment les techniques agricoles, les activités génératrices de revenus, les moyens d'améliorer l'éducation et la santé, les questions électorales et de promotion des droits civils et politiques. Les radios communautaires contribuent aussi à la sensibilisation des populations sur le changement de comportement pour leur pleine participation aux actions de développement et à l'amélioration de leurs conditions de vie, a-t-elle dit.

La secrétaire générale du Ministère de la Communication a précisé que cette rencontre s'inscrit dans la droite ligne de la Politique Nationale de Communication pour le Développement (PNCD) et vise également la réhabilitation et l'installation de radios communautaires sur toute l'étendue du territoire nigérien, dans la perspective d'une pleine participation des différentes couches sociales, notamment rurales, aux actions du développement. Elle a souligné qu'au regard des défis institutionnels, de sécurité et de développement auxquels le Niger fait face, il est plus que nécessaire d'informer, de sensibiliser et de mobiliser les populations autour des grands projets initiés par le gouvernement, afin d'obtenir leur adhésion. Les radios communautaires constitueront des outils importants pour atteindre cet objectif.

Pour sa part, M. Jean Jacques Quiriat, conseiller principal auprès de l'Union Européenne, s'est félicité du fait que cette action cadre avec les objectifs du Programme de Développement Economique et Social (PDES) du Niger, qui prévoit la promotion de la communication pour le développement, à travers notamment l'amélioration du cadre juridique et institutionnel, le renforcement du respect de l'éthique et de la déontologie, le renforcement des capacités humaines et techniques du personnel des médias et l'amélioration du système de production et de distribution.

L'Union Européenne, a-t-il rappelé, apporte son soutien au Niger dans le secteur de l'information depuis le rétablissement de l'ordre constitutionnel normal au Niger en 2011, et plusieurs actions ont été exécutées dans ce sens en faveur de la promotion des droits humains et des libertés fondamentales. Ainsi, l'UE a appuyé le projet ''Promotion de l'éthique et du contrôle citoyen des médias au Niger'' ; la promotion du droit à l'information au Niger, à travers le renforcement du partenariat entre la Société Civile et les Médias, dont le projet qui le porte accorde une place essentielle à la femme et à la viabilité économique des médias audiovisuels privés.

II convient de souligner que l'évaluation finale du Programme d'Appui au Processus Electoral au Niger 2010-2011 (PAPEN), présentée en 2013, a identifié des actions à mener pour répondre à certaines faiblesses relevées. Ainsi, pour les radios communautaires, il s'agit de la fiabilité et de l'efficacité du réseau, du manque criard de moyens, du caractère bénévole des employés, et d'une audience fluctuante suivant les régions.

C'est dire combien l'étude en vue de la création d'un répertoire des radios communautaires au Niger, dont les résultats font l'objet de cet atelier, vient nous rappeler l'existence de ce potentiel, a dit M. Jean Jacques Quiriat. Le conseiller principal à la Délégation de l'Union Européenne a souligné le sérieux et le professionnalisme du Bureau d'Etudes ''Niger Horizons'' qui a su relever l'important défi de la réalisation de cette étude.

Il s'est enfin réjoui de l'esprit de partenariat sincère du Conseil Supérieur de la Communication et du Ministère de la Communication vis-à-vis de la Délégation de l'Union Européenne en général, et en particulier, l'enthousiasme avec lequel ils accompagnent la mise en œuvre concrète de cette action.

Ali Maman (Stagiaire)

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