Crise au sein du Moden / F.A / Lumana: ‘’Je ne suis ni bâtard ni un esclave’’ déclare le ministre Sala Habi, vice président de Lumana #aNiamey

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Crise au sein du Moden / F.A / Lumana: ‘’Je ne suis ni bâtard ni un esclave’’ déclare le ministre Sala Habi, vice président de Lumana

Publié le vendredi 18 avril 2014 | tamtaminfo

© Autre presse par DR
Le ministre de l`Urbanisme et du Logement, M. Habi Mahamadou Salissou

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Activités des partis politiques 2014

En marge de la cérémonie politique tenue au Palais des sports suite à l’exclusion du parti de principaux membres du bureau politique dont 5 ministres 2 députés, le président du conseil de ville de Niamey et plusieurs autres personnalités. Plusieurs allocutions ont été prononcées.

Celles du Secrétaire général Omar Hamidou dit Ladan Tchana et du premier vice président M. Mahamadou Sala Habi ont particulièrement retenu l’attention de l’auditoire. Ils sont surpris de leur exclusion du parti contraire aux statuts et règlement intérieur du Moden F.A Lumana.

Tour à tour, le Secrétaire général et vice président de ce parti ont fait la genèse de leur désaccord avec M. Hama Amadou. Pour M. Mahamadou Salissou Habi dit Sala Habi, il n’a absolument rien à se reprocher et ne mérite pas par conséquent qu’on essaie vaille que vaille à lui noircir l’image. Quand il a décidé avec son groupe de soutenir le président Issoufou Mahamadou, il l’a fait en toute indépendance et en toute souveraineté ‘’Je ne suis ni un bâtard ni un esclave pour obéir à un diktat d’où qu’il vienne’’.

Selon le vice-président du Moden F.A Lumana, s’il était cupide ou s’il avait ‘’les intestins fragiles’’ comme dirait l’autre il aurait abandonné son compagnon politique pendant les périodes les plus dures de sa vie. En effet, il aurait tout gagné avec l’ami de son père, à l’époque président de la République pendant que Hama croupissait dans la prison de Haute sécurité de Koutoukalé.

Mais il avait choisi la voie de l’honneur malgré toutes les privations et tous les sacrifices. Ce n’est donc pas aujourd’hui a dit M. Sala Habi que des militants de dernière heure lui fasse la leçon de morale ou de dignité. Dans une colère à peine contenue M. Habi a expliqué avec forces détails à l’appui les péripéties de la formation du gouvernement de large ouverture auquel le président Issoufou Mahamadou les a conviés.

La notion de ‘’coquilles vides’’ était loin d’être un argument convainquant pour le vice président, le Secrétaire général et leurs camarades. Du reste, les deux leaders n’ont-ils pas prêter serment sur le Saint Coran. Au plus fort moment du régime funeste du tazartché ils ont lutté main dans la main avec les militants du PNDS Tarayya pour le rétablissement et la pérennité du système démocratique au Niger.

Y a-t-il un meilleur idéal ? Y a-t-il un meilleur choix politique ? Que Hama Amadou s’en aille avec ses anciens geôliers cela est un choix qui ne regarde que lui. Mais nous autres nous avons aussi nos choix, notre option, notre opinion, nos amitiés qui ne regardent que nous. On ne construit pas un parti politique sur la base de l’intolérance.

Un parti politique c’est la résultante des différences, des opinions contraires. Si chacun devrait apporter sa pierre à l’édifice, au Moden F.A Lumana nous avons apporté la nôtre de façon évidente. Les nigériens n’ont pas la mémoire courte.

Où étaient donc certains qui s’égosillent aujourd’hui pour vouloir nous trainer dans la boue, pour vouloir nous traiter de tous les noms d’oiseaux et pour enfin nous exclure du parti de façon irrégulière comme si au Niger nous sommes sous la loi de la jungle. Mahamadou Salissou Habi ne dit pas d’ailleurs autre chose quand il s’insurge contre la décision scélérate du Palais de Congrès de les exclure.

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