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Parlement : conférence de presse des députés membres de la MRN
Publié le lundi 21 avril 2014   |  tamtaminfo


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© Autre presse
MRN versus ARDR : le choc des Titans se dessine à l’hémicycle


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Les députés membres de la mouvance au pouvoir s’étaient réunis dans le but d’examiner la situation d’impasse qui prévalait au sein de la représentation nationale à cause de ce qu’ils appellent un vide juridique né de l’absence dans le règlement intérieur de ladite institution de la disposition qui prévoyait la destitution du Président de l’assemblée nationale.
Dans un style oratoire empreint d’aise, le porte voix des députés de la majorité, Mohamed BEN OMAR, a planté le décor par un rappel des faits qui était cas même essentiel.

Tout part de la formation et de la mise en place du gouvernement d’union nationale en Aout passé, remaniement ministériel qui n’agréait pas le principal parti allié du parti au pouvoir, ce qui conduit le parti Lumana a quitté définitivement la mouvance au pouvoir. Seulement une petite inquiétude s’est posée car le Président du parti Lumana, Président de l’Assemblée Nationale, élu politiquement sous la bannière de la MRN a jugé utile de garder son poste en demandant aux autres de quitter leurs titres et fonctions.

Chose que les députés de la majorité n’arrive pas à comprendre, ce que comment le président de l’assemblée accepte lui d’avoir un pied à l’opposition tout en gardant son perchoir à l’hémicycle ?

Les députés de la MRN estiment que cela est inacceptable du moment que celui-ci a été élu et légitimé par la MRN, alors du moment qu’il ne fait plus partie, le bon sens voudrait bien qu’il cède le tabouret. En ajoutant que tout ceci n’est motivé que par le dessein macabre de conduire à un blocage et un disfonctionnement des institutions de la république dont la première serait l’Assemblée Nationale.

L’article 89 de la constitution en vigueur au Niger stipule qu’en cas de « crise de confiance entre les députés et le président de l’assemblée nationale, on peut procéder à motion de défiance…. », mais le blocage se trouve au niveau du règlement intérieur même de l’assemblée nationale car il est silencieux sur la question des mécanismes à mettre en œuvre pour démettre le président de l’assemblée de ses fonctions.

Alors cette omission du législateur a crée un gros vacarme au sein de l’hémicycle car les deux bords n’arrivent à accorder leur violon sur la mise en place du bureau mais aussi sur le vote de la résolution devant disposer des conditions de destitution du président de l’assemblée nationale.
Les députés MRN témoignent qu’à la fin du mandat du bureau de l’assemblée, le président Hama a refusé de convoquer la réunion qui va permettre le renouvellement du bureau.

Un autre point de dissidence, c’est la non concertation des députés membres des partis de l’opposition qui ont accepté de soutenir le Président Issoufou lors de la discussion au sein de leurs groupes parlementaires sur le choix de celui qui postulera au poste du vice-président du groupe. La majorité au pouvoir les soutient car elle estime qu’ils ont le droit comme tout député de participer au choix de leur candidat aux postes des vice-présidents.

La MRN confirme qu’elle dispose de la majorité numérique nécessaire pour faire voter la résolution et faire partir Hama Amadou de la tête de l’assemblée nationale. Et c’est en plus c’est qu’il ajoute clairement que l’objectif de tout ceci est de faire partir Hama Amadou de son poste actuel.car pour eux jamais au monde une situation de ce genre existe ou n’a existé, un président opposant qui occupe un poste qui revient à celui qui a la forte majorité.

Pour le président de l’assemblée nationale et du fait que deux des membres ne sont pas encore élus donc ce dernier est inexistant et pour la majorité qui défend qu’au nom de la continuité de l’Etat, l’absence de deux membres ne doit en aucune manière bloquer le fonctionnement des institutions de la république.

Les postes sont homologués à l’assemblée nationale grâce à la configuration politique car les postes du président et des vice-presidents à la représentation nationale sont des postes purement et simplement politiques.

Mais l’autre revers qu’on perd de vue, c’est la situation dans laquelle végète le grand nombre qui n’est pas prête de changer des difficultés multiples que l’on connaisse tous donc point de commentaire.

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