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Célébration de la fête de Pâques/Niamey : l’Archevêque de Niamey demande aux chrétiens de "lutter contre les forces de mort à l’oeuvre tout au tour de nous et dans le monde"
Publié le mardi 22 avril 2014   |  Le Sahel


L`Archevêque
© Autre presse par DR
L`Archevêque de Niamey, Mgr Michel Cartatéguy


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Les fidèles chrétiens du monde entier ont célébré, dimanche dernier, la fête de Pâques ou résurrection du Christ. Au Vatican, dans son message de Pâques, le Pape François souligne que le sommet de l'Évangile, la Bonne Nouvelle par excellence est, Jésus, le Crucifié, est ressuscité! Cet événement, a-t-il indiqué, est à la base de notre foi et de notre espérance.
«Si le Christ n'était pas ressuscité, le Christianisme perdrait sa valeur ; toute la mission de l'Église serait vidée de son élan, parce que c'est de là qu'il est parti et qu'il repart toujours.

Le message que les chrétiens apportent au monde, le voici : Jésus, l'Amour incarné, est mort sur la croix pour nos péchés, mais Dieu le Père l'a ressuscité et l'a fait Seigneur de la vie et de la mort. En Jésus, l'Amour l'a emporté sur la haine, la miséricorde sur le péché, le bien sur le mal, la vérité sur le mensonge, la vie sur la mort » a dit le Pape François.
A Niamey, les chrétiens ont communié autour de cette victoire du Christ sur la mort.

Dans la Cathédrale de Niamey, au cours de la veillée Pascale, Mgr Michel Cartatéguy, l'Archevêque de Niamey clame : « Le Christ est ressuscité ! La mort est vaincue ». Pâques dit-il, est le premier jour d'un monde nouveau.

« Ce soir, en communion étroite avec toutes les Eglises du monde entier, nous célébrons cet instant où Dieu a fait jaillir une lumière que la flamme du cierge pascal nous rappelle. Cette lumière, comme vous l'avez vu, a peu à peu fait reculer l'obscurité de l'Eglise. Peu à peu aussi elle transformera le monde si nous devenons nous mêmes lumière du Christ » a ajouté Mgr Michel Cartatéguy.

Evoquant la Galilée, l'Archevêque de Niamey indique qu'aujourd'hui c'est notre monde. La Bonne Nouvelle de Pâques nous envoie ailleurs que dans le lieu où nous sommes. Elle nous fait sortir de nous-mêmes, de nos certitudes, de nos habitudes pour nous conduire vers la Galilée, la terre des rencontres. C'est là que nous sommes envoyés remplis d'espérance pour y chercher le Ressuscité qui nous précède.

« Nous chrétiens, porteurs de la Bonne Nouvelle pascale, nous devons lutter contre toutes les forces de mort à l'œuvre autour de nous et dans le monde. Ces forces s'enracinent dans l'entêtement des intérêts égoïstes des hommes qui ne cherchent qu'à satisfaire leur personne, leur partisan et leur clan comme on le constate dans les conflits interminables de plusieurs pays dans le monde.

Ces forces détruisent aussi pour longtemps l'harmonie religieuse qui existait entre croyants en Centrafrique par exemple. Ces forces sont partout présentes avec comme objectif de semer la mort. Notre foi en la vie nous oblige à les combattre » a indiqué Mgr Michel Cartatéguy.

Comme partout dans le monde, dans notre pays aussi, le Vendredi saint, les chrétiens ont fait mémoire de la Passion du Christ. Sous le chaud soleil de notre pays, plusieurs centaines de fidèles se sont retrouvés autour de l'Archevêque portant la croix. Le chemin de croix est la méditation de la passion du Christ. Faire le chemin de croix est une cérémonie qui fait revivre les évènements de la passion de Jésus et fait réfléchir à la signification de ces évènements.

On pense aux souffrances du Christ et on fait l'expérience de l'amour que révèle son attitude. Cette méditation éveille au chrétien un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a aimé jusqu'au bout. "Celui qui veut marcher derrière moi, qu'il se renonce lui même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive", nous a dit Jésus.


M. S. Abandé Moctar

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