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A l’Assemblée Nationale : la majorité au pouvoir et l’opposition se déchirent
Publié le mardi 22 avril 2014   |  nigerdiaspora


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© Autre presse par DR
Assemblée nationale/Interpellation des membres du gouvernement : questions des députés au ministre d`Etat, ministre des Mines et du Développement Industriel


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Le renouvellement du bureau et le dépôt d’une proposition de loi en vue de la révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ont provoqué une situation de crise entre la majorité et l’opposition qui s’affrontent depuis quelques jours.

La situation s’est détériorée après que les députés de la majorité aient refusé de voter deux candidats de l’opposition aux postes de 2ème et 3ème vice-présidents, alors que ceux de l’opposition ont accordé leurs suffrages aux candidats de la majorité.

Pour l’opposition, ce refus de la majorité est la preuve que ces députés n’ont aucun sens de l’honneur pour n’avoir pas tenu leur engagement de voter ses candidats. Raison pour laquelle, La conséquence l’opposition parlementaire refuse elle aussi de reconnaitre les autres membres du bureau élus.

« Pour nous, jusqu’à cette date, nous considérons qu’il n’y a pas de bureau à l’Assemblée nationale », a déclaré, le président du groupe parlementaire de l’Alliance pour la réconciliation nationale (ARN), le député Abdoulkadri Tidjani, lors d’un point de presse qu’il a animé, dimanche dernier au siège de Lumana FA.

Cette sortie de l’opposition serait la réplique au point de presse organisé la veille par la majorité au pouvoir où cette dernière a accusé l’opposition d’avoir créé elle-même cette situation. En effet, selon le député Ben Omar, c’est parce que les députés de l’opposition qui soutiennent le régime n’ont pas été associé dans la désignation des candidats à ces postes qu’ils ont refusé de les voter.

Dans la foulée, la majorité a également accusé le président de l’Assemblée nationale de plusieurs manquements dans l’exercice de ses fonctions dont la non-convocation des réunions du bureau de l’Assemblée nationale alors que le règlement intérieur lui en fait obligation.

Elle a de ce fait, annoncé son intention de le débarquer de son perchoir, car n’étant plus membre de la majorité. En réplique à cette menace, l’opposition elle, a promis aussi de déposer contre le président de la République, une motion de mise en accusation.

Ainsi se présente le climat politique au parlement nigérien depuis trois jours. Une situation qui n’est pas sans conséquence sur la vie de la nation, suspendue par cette crise à l’hémicycle. Espérons que d’ici le mardi prochain, jour de la plénière de l’Assemblée nationale, qu’une solution définitive à ce problème soit trouvé dans l’intérêt du Niger et de son peuple.

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