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Crise politique : vers une confrontation directe entre la majorité et l’opposition !
Publié le mardi 22 avril 2014   |  actuniger


Assemblée
© aNiamey.com par DR
Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013 Photo(Hama Amadou, Le président de l’assemblée nigerienne)


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La polémique enfle entre majorité et opposition parlementaires au Niger où le renouvellement du bureau s'est plombé en raison du refus par les députés de la majorité d'entériner l'élection de deux vice-présidents issus de l'opposition.

Simple démonstration de force ou présage d'une crise institutionnelle, les conjectures vont bon train à Niamey, où des députés n'excluent pas de déposer le président du parlement, Hama Amadou, dont le parti à claqué en aout dernier la porte de la mouvance au pouvoir.

Après une semaine particulièrement agitée sur la scène politique nationale, les hostilités politiques risquent de reprendre ce mardi à la reprise des travaux de l’Assemblée nationale. Les débats houleux qui se sont étalés jusqu’au weekend au sein de l’hémicycle ont fait place à des sorties musclées de la part des députés de la majorité parlementaire.

Par la voix du député Mohamed Ben Omar, la majorité parlementaire a vigoureusement critiqué le Président de l'assemblée nationale Hama Amadou. L’opposition ne s’est pas faite prier pour répondre dès le lendemain à la majorité et a apporté par la même occasion son soutien au Président du Moden Lumana.

La coordination régionale de Niamey du parti du président du Parlement s’est également réunie lundi dans la soirée pour se prononcer sur la situation politique du pays, une manière pour les soutiens de Hama Amadou de se mobiliser en vue des prochaines journées qui s’annoncent pleines de risques pour leur parti et particulièrement son président.

Le départ de ce dernier de la présidence de l’Assemblée nationale est désormais devenue la priorité de la majorité qui a déjà soumis une proposition d’amendement du règlement intérieur du Parlement afin d’atteindre son objectif. L’examen de ce texte aurait du en principe constituer le sujet délicat chez les députés sauf que Hama Amadou a brillamment trouvé la parade en misant sur le renouvellement du bureau de l’Assemblée pour retarder l’échéance.

C’est de là que tout est parti avec une première polémique jeudi dernier sur la situation du bureau et par la suite une seconde sur l’élection ou non de deux vice-présidents de l’opposition qui n’ont pas pu obtenir la majorité des voix. Et comme il n y a jamais de deux sans trois, la reconstitution des groupes parlementaires a également un autre front avec en toile de fonds, la dissidence que traverse plusieurs partis de l’opposition. Il ne s’agissait pourtant et manifestement que de questions d’interprétations des dispositions des textes légaux en la matière (Constitution et règlement intérieur du Parlement).

La reprise des travaux au niveau du Parlement ce mardi ainsi que la mobilisation « va-t-en guerre » qu’on constate au niveau de certains états-majors de nos partis politiques font craindre le risque d’une détérioration de la situation politique et même une confrontation politique directe entre la majorité et l’opposition.

Cette dangereuse issue dont le pays n’a nullement besoin est attisé par les propos parfois assez acerbes des hommes politiques qui s'invectivent par médias interposés. Il reste à savoir si la classe politique aura assez de maturité pour passer cette déplorable étape à travers les mécanismes constitutionnelles, institutionnelles ou même judiciaire afin que le Niger en sorte grandi de cette période d’incertitudes politiques.

Aboubacar Yacouba Barma

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