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Parlement : réponse du berger à la bergère, les députés de l’opposition réagissent
Publié le mardi 22 avril 2014   |  tamtaminfo




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Les députés des partis membres de l’opposition politique se sont réunis cet après-midi même à l’effet d’apporter un éclairci sur la situation de blocage institutionnel, a laquelle les institutions de la République risquent de faire face dans les jours à venir, si ce n’est déjà le cas d’espèce.

Il s’agit en somme de faire d’une pierre deux coups en vue de répondre aux propos des députés membres de la majorité au pouvoir, tenus hier par le biais d’une conférence de presse aminée dans l’enceinte de l’hémicycle.

Le principal point de divergence selon ce bord est la difficulté rencontrée dans le renouvellement du bureau de l’assemblée nationale là où les députés de la majorité contestent le choix des candidats de l’opposition aux postes de vice-présidents.

Au préalable, des discussions avaient été conduites pour s’accorder selon le président du groupe parlementaire ARN a faire aboutir la mise en place du nouveau bureau sans grand tapage. Mais les députés de la mouvance avaient d’autres desseins inavoués semble-t-il. Les accords portaient sur la révision du calendrier en vue d’inscrire le renouvellement du bureau de l’assemblée pour éviter de tomber dans toute illégalité et permettre à l’assemblée nationale de continuer normalement ses travaux de la session ordinaire.

Un arrêt de la cour constitutionnelle avait précisé que le bureau de l’assemblée nationale doit refléter la configuration de l’assemblée nationale; donc l’opposition refuse qu’on lui impose un candidat en tant que vice-président de ladite institution ou les autres membres qui doivent composer son bureau.


Ceci semble donc etre un problème politique et individuel qui tend à compromettre le fonctionnement normal des institutions de la république au grand désavantage de la nation.
Les candidatures refusées selon les députés de l’opposition sont celles des candidats de Lumana et de l’ARN. C’est aussi une stratégie politique tendant à créer un cafouillage politique en vue de faire basculer les indécis sur les manœuvres politiciennes du débarquement du Président de l’assemblée nationale de son perchoir.

Ils ont également protesté contre la bizarrerie qui caractérise certaines pratiques en cours dans le pays par rapport à certains députés élus sous la bannière de leur parti politique actuellement à l’opposition et qui soutiennent le Président de la République.
Ils martèlent que les groupes parlementaires sont souverains au sein de l’assemblée nationale et aucune injonction de qui que soit ne les ferait fléchir du moment que pour eux c’est tout logiquement illégal.

Ils ont ajoute que les députés exclus ont toujours été conviés aux réunions de groupes parlementaires mais qu’ils n’y ont jamais assisté en les boycottant délibérément. Et comme la réunion sur la désignation des représentants des groupes parlementaires a un intérêt manifestement capital pour ces derniers, ils réclament n’avoir été conviés alors que pendant le même temps ils co-assistaient aux réunions des groupes parlementaires de la mouvance, quel paradoxe contrasté !

Cela dit, l’opposition sans répondre directement aux propos tenus euphoriquement par le député Ben Omar hier, réaffirme qu’elle campe sur son camp même si cela bloquera le fonctionnement des institutions de la république. L’opposition previent qu’elle n’admettra aucune immixtion de certaines brebis galeuses dans le fonctionnement interne de ses différents groupes parlementaires.

Il en est ressorti que si Hama Amadou a brigué le poste de la présidence de l’assemblée nationale à cause de son alliance avec le Président Issoufou, ce dernier tout autant, sans les voix du parti Lumana, n’aurait pu été élu Président de la République. Il ont donc conclu que si Hama doit débarquer, alors le Président aussi devrait descendre de son siege, car c’est la même alliance qui les a portés où ils sont actuellement.
La séance reprendra le mardi prochain et l’avenir nous édifiera sur la suite des événements qui ne manqueront pas.

Il y va de l’intérêt de tous qu’une accalmie puisse être observée enfin d’éviter d’autres épreuves difficiles à notre cher pays déjà meurtri par des difficultés de toutes sortes.

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