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Assemblée nationale: un putsch manqué contre Hama Amadou
Publié le vendredi 25 avril 2014   |  Tam-tam


Assemblée
© aNiamey.com par DR
Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013 Photo(Hama Amadou, Le président de l’assemblée nigerienne)


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Vendredi 18 avril 2014, les débats ont été houleux à l’Assemblée nationale. Les députés ont buté sur un obstacle de taille : continuer les travaux de la session ordinaire avec un bureau de séance illégal parce que hors mandat ou bien renouveler d’abord ledit bureau conformément à la constitution. Le président du parlement Hama Amadou a été intransigeant : pas question de violer la loi fondamentale.

Il suspend même la plénière pour se retirer avec les présidents de groupes parlementaires afin de trouver une solution. Fidèle à elle-même, la majorité, d’ailleurs à l’origine du blocage parlementaire, a voulu profiter de la situation pour écarter complètement le président de l’Assemblée. C’est le député Ben Omar Mohamed lui-même qui l’affirme. Ils avaient l’intention de faire la plénière samedi 19 avril sous la présidence du premier Vice-président Daouda Mallam Marthé, du PNDS-Tarayya. Ainsi, alors que Hama Amadou ne serait pas dans une situation d’empêchement il serait même dans son bureau de l’Assemblée, la majorité va le remplacer par son second pour tout juste faire ce qu’elle veut Mais c’était sans compter avec la finesse politique de l’homme visé ce « coup d’Etat parlementaire ».

A la surprise générale, Hama Amadou a fait irruption dans l’hémicycle et prit naturellement les choses en mains au grand désarroi de la MRN. Il est là, il a présidé la séance plénière et c’est ce qu’il a décidé à savoir la poursuite de l’élection du bureau qui s’est fait et non l’interpellation du ministre de l’Intérieur telle que voulue par la majorité. Malgré donc ses 69, 73 ou 80 députés selon les sources, la MRN fut obligé de s’incliner aux desideratas de Hama Amadou et la quarantaine de députés de l’opposition. Autant dire que c’est une véritable humiliation pour un régime qui pensait avoir fait main basse sur tout le pays. Pire, le Guri system n’arrive toujours pas à réunir les 76 voix indispensables pour débarquer Hama Amadou malgré que ses ténors disent avoir 80 députés à leur solde exclusive. On peut avoir énormément d’argent et avoir le pouvoir, mais on aura toujours des limites difficilement franchissables.



Amadou BELLO

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