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Réunion extraordinaire du Conseil de la République : quatre des six membres du Conseil demandent sa convocation
Publié le dimanche 4 mai 2014   |  nigerdiaspora.info


Cérémonie
© AFP par Boureima hama
Cérémonie de signature du pacte politique de l’Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR)
Samedi 05 octobre 2013. le Président du parti Mahamane Ousmane s`adresse à ses compatriotes


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Deux anciens Présidents de la République du Niger, Mahamane Ousmane et Tandja Mamadou, le Président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou et Seini Oumarou, le Chef de file de l’opposition, ont demandé le 24 avril 2014, à travers une lettre, au Président de la République, Issoufou Mahamadou , également président du Conseil de la République, de convoquer une réunion extraordinaire de cette institution de la République afin d’aplanir la crise qui secoue l’Assemblée nationale.

Selon la Constitution du 25 novembre 2010, à son article 69, «Il est institué un Conseil de la République en vue de prévenir et de résoudre les crises institutionnelles et politiques, de manière consensuelle, dans le respect de la présente Constitution.

Le Conseil de la République émet des avis sur les questions dont il est saisi. Ces avis sont portés à la connaissance de la Nation, sous réserve du secret défense. Il se réunit sous la présidence du Président de la République... ». Cette demande formulée par quatre des six membres qui composent ledit Conseil, à savoir le Président de la République, les deux anciens présidents de la République en vie, le Premier ministre et le Chef de file de l’opposition a-t-elle des chances d’aboutir ?

Rien n’est sûr, surtout qu’à quatre contre deux, les décisions qui sortiraient de cette réunion vont certainement arranger l’opposition au nom de la loi de la majorité. Le Président Issoufou prendra-t-il le risque de convoquer ce Conseil dans un tel contexte ? Les prochains jours nous édifierons.

Pourtant, les arguments avancés par les signataires de la lettre adressée au Président de la République pour demander la convocation de la réunion extraordinaire du Conseil de la République, sont bien fondés. En effet, expliquent-ils, « depuis le 17 avril 2014, date à laquelle a été engagé le processus de renouvellement de son bureau, l’Assemblée Nationale est confrontée à des difficultés relativement à l’élection de certains des membres de cet organe dont la mise en place, conformément à l’article 89, alinéa 1 de la Constitution, conditionne le fonctionnement normal du pouvoir législatif ».

Aussi, ajoutent-ils, toutes « les tentatives de recherche de solution engagées n’ont jusqu’à présent pas permis d’enregistrer une avancée réelle vers une sortie de crise, puisqu’il faut bien se résoudre à l’appeler ainsi ». Par cette demande, l’opposition qui cherche à mettre le Chef de l’Etat devant le fait accompli, espère bien se tirer d’affaire dans un cas comme dans l’autre.

En effet, le refus du Président Issoufou de convoquer le Conseil de la République fera dire à l’opposition que le Chef de l’Etat a violé son serment de respecter et faire respecter la Constitution que le peuple nigérien s’est librement donné.

Convoquer cette réunion où la majorité des membres qui vont débattre de la question inscrite à l’ordre du jour, est de l’opposition, risquerait de peser lourdement pour le régime en place. Vivement qu’une solution de sortie de crise soit trouvée dans l’intérêt du Niger et de son peuple.


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