Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Affectation des agents de sécurité du président de l’Assemblée nationale : « Je n’accepterais pas que de manière unilatérale, que les gens du gouvernement choisissent pour moi, les gens chargés de ma sécurité », déclare SEM. Hama Amadou
Publié le dimanche 4 mai 2014   |  nigerdiaspora.info


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou, le président du Moden Fa Lumana.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou a animé ce jour, un point de presse pour informer l’opinion publique nationale et internationale que présentement, il n’a plus d’agents chargés d’assurer sa sécurité en tant que chef d’une Institution de la République, qu’est l’Assemblée nationale.

Et pour cause ! Selon lui, « hier, vendredi, vers 17heures, les gardes du corps qui me restait ont tous été affectés à travers de décisions concomitantes à la fois du Haut Commandant de la Garde Nationale et le Directeur général de la police, sans m’avoir prévenu, sans m’avoir consulté d’aucune manière et sans qu’aucune plainte ait été formulée par moi-même contre aucun des agents affectés ».

De ce fait, le président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou, dont une partie de sa sécurité a été réduite, selon lui, « suite au retrait de son parti de la mouvance présidentielle», refuse d’accepter les nouveaux agents de sécurité qui lui ont été envoyés en remplacement de ceux qui lui restait.

« Je n’accepterais pas que de manière unilatérale que les gens du gouvernement choisissent pour moi les gens chargés de ma sécurité…», a-t-il déclaré, surtout que, selon lui, «j’ai constaté que parmi ceux qui m’ont été envoyés, que certains ont des liens très particuliers avec des gens qui veulent ma mort. Des gens qui ont été formés spécialement pour des opérations commando et inévitablement pour des actions nuisibles », devait-il préciser.

Le président de l’Assemblée nationale de faire ensuite le lien entre ces « affectations unilatérales » avec l’affaire de tir à son domicile, intervenue dans la nuit du 17 au 18 février 2014. Pour lui, « les autorités ont fait croire à l’époque que c’est une affaire montée dans la maison et ont voulu soutenir cette thèse quelques jours plus tard avec une autre affaire malencontreuse dans laquelle un agent de ma sécurité a été impliqué ».

Mais par la suite, poursuit-il, « j’ai compris qu’il fallait provoquer ce tir pour permettre aux gens de pénétrer chez moi et avoir le plan d’agencement des chambres de ma maison parce qu’autrement, cette affaire n’a aucun sens. Il faut donc savoir comment les plans se présentent à l’intérieur de ma maison pour qu’en cas d’agression organisée, l’on puisse facilement accéder à ma personne. Donc pour moi, la motivation principale est liée à cette opération de tir à mon domicile ».

Mais pour m’agresser à mon domicile, a dit le président de l’Assemblée nationale, « il faudrait qu’il ait une sécurité perméable à des opérations de ce genre ». C’est pourquoi, il dit refuser les agents qui lui ont été envoyés.

Hama Amadou de conclure en disant que « je tenais à communiquer cette information à l’opinion publique de manière à ce que si demain quelque chose m’arrive que tous les nigériens et l’opinion publique internationale sachent que ce n’est l’œuvre de personne d’autre que ceux qui sont chargés de ma sécurité ».

 Commentaires