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Tout sauf la dissolution de l’Assemblée nationale
Publié le mardi 6 mai 2014   |  Le Herisson


Le
© Autre presse par DR
Le Siège de l`assemblée nationale du niger


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Le départ de son allié principal le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya). Aujourd’hui, le Président de la République possède une majorité de 58 députés (sur 113) auxquels il faut ajouter une quinzaine de ceux de l’opposition qui ont décidé d’accompagner ses actions. C’est inédit dans l’histoire démocratique du Niger. Il peut compter donc sur cette large majorité pour légiférer les lois et l’accompagner jusqu’à la fin de son mandat.

Pour l’heure, et au regard de ce qui précède, ce n’est pas au Président de la République de rougir de la situation politique actuelle. Au contraire c’est l’opposition qui souffre de voir ses « éléments » en symbiose avec le camp du pouvoir. L’exécutif et son chef fort du soutien qu’ils ont dans l’enceinte de l’hémicycle n’ont aucun intérêt à voir la donne changer au niveau de l’Assemblée nationale, si ce n’est cette tête gênante de l’opposant Hama Amadou au perchoir du parlement. Mieux encore, au moment où l’on crie sur tous les toits que les secteurs sociaux sont en déliquescence, ne serait-il pas antipatriotique de demander au Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale. Car si une situation de dissolution du parlement advenait, le magistrat suprême aurait l’obligation d’organiser des élections législatives anticipées dans 45 jours au moins et 90 jours au plus.

Ce qui équivaut à de nouvelles dépenses sur le budget de l’Etat, sans perdre de vue le risque pour le Président de la République de perdre sa majorité parlementaire. Si l’opposition veut arriver à la dissolution du parlement, c’est à elle de se déterminer pour créer la situation opportune qui n’est pas celle qu’on vit actuellement. Il y a jusque-là, une majorité parlementaire qui est entre les mains du camp présidentiel. Et avec l’ambiance politique qui prévaut en ce moment faite de tensions à l’interne des partis de l’opposition, on ne voit pas l’Alliance pour la République, la Démocratie et la Réconciliation (ARDR) de Seini Oumarou, Mahamane Ousmane et Hama Amadou renverser la tendance.

Tout comme ce n’est pas évident que dans leur état de déliquescence et de manque de moyens que les formations politiques de l’opposition s’en sortent bien avec des législatives anticipées.

Oumar Sanda

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