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Ouverture à Niamey de la 21ème Réunion Plénière de la Commission technique du GIABA
Publié le vendredi 9 mai 2014   |  Agence Nigerienne de Presse


Marou
© Autre presse par DR
Marou Amadou, le ministre nigérien de la Justice
Marou Amadou, le ministre nigérien de la Justice


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Niamey - La 21ème Réunion Plénière de la Commission technique du Groupe intergouvernemental d’Action contre le Blanchissement d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) a ouvert ses travaux jeudi au Palais des Congrès de Niamey.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Ministre nigérien de la Justice, Garde des Sceaux, Porte-parole du gouvernement, M. Marou Amadou.

Dans son allocution d’ouverture, M. Marou Amadou, tout en félicitant le tout nouveau Directeur Général du GIABA, M. Adama Coulibaly pour sa brillante nomination à la tête de cette Institution, lui a souhaité plein succès dans ses nouvelles fonctions.

Le choix de Niamey, pour abriter cette réunion, a-t-il indiqué, est un signe indéniable de la grande amitié que ses initiateurs ont pour le Niger.

« Votre présence remarquable à cette réunion montre votre volonté inébranlable à mener ensemble une lutte sans merci contre le blanchissement d’argent et le financement du terrorisme de manière concertée au sein de notre communauté ouest africaine », a déclaré le ministre de la Justice en s’adressant aux participants.

D’après M. Amadou, la criminalité transnationale organisée, constitue une ‘’menace à la paix et à la sécurité de la sous région, tout comme le blanchissement de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes qui font partie des manifestations de cette menace.

Il soutient que le Niger, en raison de sa position charnière entre l’Afrique noire et le Maghreb et son appartenance au pays dits ‘’du Champ’’, a rapidement pris conscience de l’importance qu’il a aujourd’hui à disposer d’un cadre adéquat et d’institutions fortes à même de mener efficacement le combat contre ces fléaux et d’endiguer ses ravages au niveau national.

« C’est ainsi que le pays, a-t-il précisé, s’est doté d’un cadre juridique complet en adoptant la loi portant sur le blanchissement de capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme ».

Au plan institutionnel, selon le ministre Marou Amadou, au-delà de la création d’une cellule Nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) et l’installation d’un Comité national de coordination des actions de lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme, le gouvernement nigérien a, en juillet 2011, crée une Haute Autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées ( HALCIA) dont le blanchissement de capitaux .

A cela s’ajoute la création d’autres structures telles que l’Inspection générale d’Etat, l’inspection des finances, la création du pôle judiciaire anti-terroriste, d’un pôle judiciaire, économique et financier.

Sachant que cette bataille ne peut être gagnée isolement, le ministre Marou Amadou a invité ‘’ nos administrations et institutions à coopérer, à capitaliser les expériences des pays plus avancés dans la lutte contre ces fléaux et à fédérer nos efforts pour arriver à juguler ces maux qui nous assaillent’’.

Le tout nouveau Directeur Général du GIABA, M. Adama Coulibaly dira que c’est à Niamey que les statuts de son Institution ont été révisés et adoptés le 12 janvier 2006, pour intégrer désormais la lutte contre le financement du terrorisme à son mandat initial de lutte contre le blanchissement des capitaux.

« De 2006 à 2014, huit années que le GIABA conduit avec engagement, détermination et dévouement, cette noble et double mission de lutte contre le blanchissement de capitaux et de financement du terrorisme, fruit de haute clairvoyance de nos chefs d’Etat et de gouvernement et dont les résultats déjà obtenus par le Groupe sont assez significatifs pour être notés à grands traits » a-t-il souligné.

M. Coulibaly a rappelé que cette plénière constitue la toute première organisée sous l’égide de la nouvelle direction du secrétariat du GIABA qui a pris fonction le 03 février dernier à la suite d’un processus rigoureux de sélection conduit par les plus hautes autorités de la CEDEAO.

Pour mériter cette confiance, le DG du GIABA rassure : ’’ nous œuvrerons à la mise en œuvre urgente d’un plan d’action stratégique qui prendra le relais de celui en cours d’achèvement et dont le bilan nous donnera clairement le tableau de bord de nos priorités ».

Mme Tchimaden Sanady Hadatan, Présidente du CENTIF-Niger, note pour sa part, que pour combattre la criminalité financière transnationale organisée, ‘’nos pays à l’instar de la plupart des pays de la communauté internationale, se sont dotés d’un cadre juridique complet consistant en une loi contre le blanchissement de capitaux et une loi contre le financement du terrorisme’’.

Ce cadre repose sur les normes internationalement reconnues en la matière notamment les 40+9 Recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI) récemment révisées et ramenées à 40 recommandations.

Au Niger, le dispositif national de lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme, a rappelé TCHIMADEN Sanady, a fait l’objet d’une première évaluation mutuelle du 16 au 27 juin 2008 par une équipe conduite par les experts du GIABA et de la Banque Mondiale.

Aussi, le CENTIF-Niger, en collaboration avec des partenaires techniques et financiers tels que le GIABA, l’ONUDC, l’Union Européenne, la Coopération Française, la Coopération Technique Belge, EUCAP Sahel-Niger, a organisé plusieurs activités de formation et de sensibilisation des acteurs impliqués dans la lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme mais aussi de renforcement de capacités de son personnel.

AT/AMC/DMM/ANP/Mai 2014

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