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L’opposition s’engage à « barrer la route » au régime Guri !
Publié le mardi 13 mai 2014   |  actuniger


Cérémonie
© AFP par Boureima hama
Cérémonie de signature du pacte politique de l’Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR)
Samedi 05 octobre 2013


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Déclaration ARDR du 10 mai 2014

Nigériennes, Nigériens Militantes, Militants.

A l’instar du peuple nigérien, c’est avec consternation et stupéfaction que les partis politiques de l’ARDR avaient suivi les agissements irresponsables anti républicains et antidémocratiques de la majorité au pouvoir.

Pour tout observateur averti de la scène politique nigérienne, ces agissements ne surprennent guère. Ils traduisent en effet la haine viscérale que voue la majorité actuelle à l’égard de l’opposition en général et de leurs leaders en particulier.

En effet depuis quelque mois, les responsables politiques de la majorité, notamment Bazoum Mohamed Ministre des Affaires Étrangères, président « KAMA MINI » du PNDS-Tarraya et son collègue chargé de l’intérieur Massoudou Hassoumi, l’homme des sales besognes du gouvernement du Gury avaient annoncé les couleurs: celles « d’isoler et de traiter les Présidents des partis MNSD-NASSARA; CDS-RAHAMA et MODEM/FA-LUMANA d’une part et de débarquer le Président Hama Amadou du perchoir de l’Assemblée Nationale d’autre part; cherchant à mettre ainsi la démocratie nigérienne et les institutions de la république sous coupe réglée.

C’est ainsi que, plus de trois semaines après le démarrage du processus de renouvellement des membres du bureau de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2014, les travaux à l’hémicycle sont bloqués du fait de l’obstination de la majorité parlementaire a débarquer le PAN et à imposer les dissidents aux groupes de l’opposition en compensation selon leurs propres dires au soutien à la majorité et ce, par tous les moyens y compris ceux qui ne sont ni constitutionnels ni démocratiques.

Face à ce spectacle déshonorant pour notre institution; orchestré à dessein par la majorité parlementaire avec la bénédiction du chef de I ‘Etat, nous ne pouvons plus rester indifférents et assister au meurtre prémédité de notre Qflr République et de la démocratie par ceux-là-mêmes qui en ont le plus bénéficié.

Il nous faut dès lors arrêter au plus vite ces pyromanes et ces pseudo-démocrates dans leurs folies liberticides au risque de voir le Niger entrer dans une spirale de violences aux conséquences imprévisibles.

Malheureusement pour eux, l’entreprise qui leur paraissait si évidente va se présenter à l’épreuve des faits très périlleuse. En effet l’argument du chiffre optimal et rêvé de 76 voix va se révéler inopérant. C’est pourquoi, sous l’impulsion du Président de la République Mahamadou lssoufou, la majorité parlementaire va se livrer à une guerre de tranchées consistant à bloquer le fonctionnement normal et régulier de l’Assemblée Nationale.

En désespoir de cause et dans un ultime baroud d’honneur, la majorité à travers ses députés se réfugie dans une déclaration dans laquelle elle dit demander à la cour Constitutionnelle d’imputer le blocage des activités parlementaires à Hama Amadou et de constater la vacance du poste de président de l’Assemblée Nationale.

De toute évidence, la déclaration de la majorité parlementaire aux ordres rendue Publique le 7 mai 2014 participe de la mise en œuvre d’un complot politique ourdi par le régime de Mahamadou lssoufou contre la République, et l’État de droit. Ce putsch auquel la majorité tient coute que coute à associer la Cour Constitutionnelle est matérialisé par des agressions permanentes contre les institutions de la République et les leaders de l’opposition.

La dernière décision du Président de la République de retirer au Président de l’Assemblée Nationale son dispositif sécuritaire ainsi que sa garde rapprochée sans aucune consultation au préalable avec l’intéressé lui-même et, en les remplaçant par un autre dispositif composé d’ éléments qui lui sont totalement inconnus, est la preuve manifeste que le complot vise tout simplement à porter atteinte à l’intégrité physique des leaders de l’opposition.

Nigériennes, Nigériens

Depuis le 24 avril 2014, sachez que des membres du Conseil de la République dont deux anciens Présidents à savoir leurs Excellences Mahamane Ousmane et Mamadou Tandja, le Chef de file de l’opposition, SEM Seini Oumarou et le Président de l’Assemblée Nationale, SEM Hama Amadou; profondément préoccupés par la situation qui prévaut à l’Assemblée Nationale et soucieux de trouver une solution de sortie de crise avant que la situation ne se complique davantage ont adressé une correspondance au Président de la République lssoufou Mahamadou pour qu’il convoque une réunion extraordinaire dudit Conseil. Près de deux semaines après, le Président de la République n’a pas daigné répondre à leur requête.

Cette attitude du Président de la République dénote son mépris pour le fonctionnement régulier des institutions de la République, la préservation de la paix, et de la démocratie.

Militantes et Militants
Les partis politique membres de l’ARDR ont accueilli avec satisfaction la récente déclaration des groupes parlementaires de l’opposition en date du 8 mai 2014. Ils font leurs l’ensemble du contenu de ladite déclaration et les rassurent de leur soutien indéfectible pour la réussite de leur noble combat républicain.

L’ARDR rappelle que déjà dans sa déclaration en date du 22 Avril 2014 le Conseil Général des leaders a pris les décisions suivantes:

La première décision à l’endroit du Président Hama Amadou à qui il a été demandé de ne pas céder au chantage de la majorité pour violer la constitution, le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale et aujourd’hui l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle;

La deuxième décision concerne les présidents des groupes parlementaires de l’ARDR à qui il est demandé de ne céder à aucune pression visant à changer leurs candidats au bureau de l’Assemblée Nationale.

En tout état de cause, l’ARDR rend le Président de la République, Mahamadou lssoufou comme seul et unique responsable de la rupture du dialogue politique au Niger en violant la constitution, les lois et règlements de la République et en voulant instaurer un pouvoir totalitaire.

Face à la gravité de la situation et aux périls auxquels est exposé la république et ses institutions du seul fait des agissements de Mahamadou lssoufou, l’ARDR s’engage à lui barrer la route par tous les moyens de droit afin de lui ôter toutes velléités antidémocratiques et anticonstitutionnelles.

En outre l’ARDR reste solidaire de la décision des groupes parlementaires de l’opposition consistant à saisir la Cour Constitutionnelle aux fins de constater les violations répétées de la Constitution par le Président de la République.
En conséquence de tout ce qui précède, le Conseil général des leaders demande aux militantes et militants, sympathisantes et sympathisants à se tenir prêts pour les actions à venir.


Vive l’ARDR,
Vive la démocratie,
Vive le Niger
Je vous remercie.

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