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Niger : gouvernement et syndicats du secteur de la santé accordent leurs violons
Publié le mardi 21 mai 2013   |  Xinhua




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NIAMEY - Après près de trois mois de mésentente qui était à l’origine d’une série de grèves perlées dans le secteur de la santé au Niger, les différents syndicats du secteur et le gouvernement sont parvenus dimanche soir, à accorder leurs violons avec la signature d’un protocole d’accord.

A l’issue d’après négociations, la partie gouvernementale conduite par le ministre nigérien de la Santé par intérim, Mme Ali mariama Elhadj Ibrahim et le Collectif des syndicats du secteur de la santé (SUSAS, SYNPHAMED, SYNTRASAS), en présence des facilitateurs que sont la CDTN, l’USTN, l’ordre des pharmaciens et chirurgiens dentistes et la CNDS, ont signé, dimanche, un protocole d’accord.

Aux termes dudit protocole d’accord, les deux parties ont reconnu que la question des ristournes octroyés aux agents de la santé, objet des grèves, relève d’un contentieux non vidé résultant des difficultés d’application des dispositions pertinentes de la loi des finances 2001.

Préoccupées par l’impact négatif du conflit sur le secteur de la santé, les deux parties ont décidé d’œuvrer ensemble pour ramener la sérénité dans le secteur.

Par conséquent, le gouvernement s’est engagé à soumettre, dès ce jour lundi 20 mai, à l’Assemblée nationale, un projet de loi consacrant la pratique sur le taux maximum de 35% de frais d’examens et soins octroyés au personnel de la santé et de l’action sociale pour compter du 1er janvier 2001.

En outre, le gouvernement s’engage à conduire un processus de réflexion sur la question de ristournes pour tenir compte du développement que connait le secteur de la santé, à adopter un texte réglementaire définissant la répartition des ristournes au profit des différents membres du secteur de la santé et de l’action sociale.

En conséquence, le collectif desdits syndicats a décidé de la levée de son mot d’ordre de grève de 72 heures prévue pour débuter à partir de mercredi prochain.

Les syndicats du secteur de la santé, rappelle-t-on, ont observé ces deux derniers mois une série de grèves pour exiger du gouvernement notamment la régularisation de leurs ristournes à 35%, sans délai, avec effet rétroactif, et la libération de plusieurs de leurs camarades soupçonnés de détournements de deniers publics.

Ce malaise est né de la décision du gouvernement de diminuer drastiquement, de 35% à 5%, le taux des ristournes versés au personnel sur l’ensemble des prestations des formations sanitaires pour les encourager, en dépit du protocole d’accord intervenu entre les deux parties sous la médiation de l’Assemblée nationale.

Plusieurs agents de la santé ont été, par la suite, arrêtés et incarcérés à la maison d’arrêt de Kollo (35 km, sud Niamey), et sommés de rembourser le "trop perçu", après une inspection d’Etat diligentée au niveau des différents services de santé en janvier 2012, sur instruction du gouvernement.

Derrière cette affaire de ristournes se trouve également le cas d’une vingtaine d’agents de la santé en prison depuis plus de deux mois pour une autre affaire de détournements de deniers publics.

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