Réunion d’examen final du projet de l’approche stratégique pour la gestion internationale des produits chimiques (SAICM) : Protéger l’environnement des substances chimiques et de leurs déchets #aNiamey

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Réunion d’examen final du projet de l’approche stratégique pour la gestion internationale des produits chimiques (SAICM) : Protéger l’environnement des substances chimiques et de leurs déchets

Publié le jeudi 23 mai 2013 | Le Sahel

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Réunion d`examen final du projet de l`approche stratégique pour la gestion internationale des produits chimiques (SAICM)

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Le Secrétaire général du Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement, M. Garba Baoua a présidé hier matin, dans la salle de conférence du PACII, la cérémonie d'ouverture de la réunion d'examen final du projet "Activités habilitantes pour le développement d'un plan de mise en œuvre de la SAICM au sein d'un programme national intégré pour la gestion rationnelle des produits chimiques en République du Niger". Cette réunion a été organisée par le ministère en charge de l'environnement grâce au concours technique et financier du PNUE et de l'UNITAR. Il s'est agi au cours de la réunion de valider le Plan national de mise en œuvre de la SAICM, de développer des projets de partenariat et de renforcer la structure de gouvernance nationale.

En prenant la parole à l'ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement M. Garba Baoua a d'abord rappelé qu'à l'instar de la communauté internationale, le Niger a consenti beaucoup d'efforts dans le cadre de la normalisation et de la gestion saine des produits chimiques industriels et des pesticides. Ceci s'est traduit selon lui, par la signature et la ratification des accords multilatéraux sur l'environnement dans les domaines liés à ces substances et à leurs déchets, notamment, la convention de Bamako sur l'interdiction d'importer des déchets dangereux en Afrique et le contrôle de leurs mouvements transfrontaliers ; la Convention de Baie sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et de leur élimination ; la Convention de Rotterdam sur le consentement préalable en connaissance de cause sur les produits chimiques et certains pesticides dangereux qui font l'objet d'un commerce international ; la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants ; le Protocole de Montréal sur les substances appauvrissant la couche d'ozone ; la Réglementation commune aux Etats membres du CILSS sur l'homologation des pesticides ; les Conventions sur les armes chimiques et la sécurité nucléaire, etc.
En outre, a-t-il indiqué, dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre de ces accords, le Niger a désigné les administrations sectorielles qui servent de points focaux et de point de contact officiel. Le Niger a élaboré des stratégies, des plans d'action et des programmes de mise en œuvre de ces accords, parmi lesquels nous pourrions citer la stratégie nationale et le plan d'action en matière de gestion des polluants organiques persistants, le programme pays pour l'accélération de l'élimination des substances appauvrissant la couche d'ozone, la stratégie communautaire d'homologation des pesticides à travers le comité national des pesticides a-t-il déclaré. Il a par ailleurs précisé que la SAICM, adoptée par la Conférence internationale des plénipotentiaires en février 2006 à Dubaï est l'objet de la présente rencontre pour donner un signal fort dans le combat contre le commerce illicite des produits chimiques et diverses marchandises.
Cette réunion, a-t-il ajouté, est aussi une opportunité pour le Niger, de procéder à la validation du Plan national de mise en œuvre de la SAICM, de développer des projets de partenariat, et de renforcer la structure de gouvernance nationale.
Par ailleurs, il a souligné que le Niger partage aussi, la conviction qu'il faut agir vite avec toute la synergie et la cohérence requises entre les différents intervenants pour préserver la santé des populations et sauvegarder l'environnement contre l'usage abusif des produits chimiques. Cette option préconise-t-il passe par la sensibilisation et le renforcement de capacités des services, des laboratoires de recherche et de contrôle de qualité relevant notamment des secteurs de l'environnement, de l'hydraulique, du commerce, de l'agriculture, de la santé, de l'industrie et du travail.
Quant au représentant de l'Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR) M. John Alan Haines, il a souligné les réalisations faites par son institution dans le domaine de la gestion des produits chimiques et déchets dangereux, de par le monde, afin de gérer de manière saine les dits substances.

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