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Échec du comité paritaire du parlement : le Directeur de cabinet adjoint de Hama Amadou donne sa version des faits
Publié le vendredi 16 mai 2014   |  actuniger


MOUNKAILA
© Autre presse par DR
MOUNKAILA Moussa, Directeur de cabinet adjoint du Président de l’Assemblée nationale


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Le comité chargé de trouver une solution de sortie de crise au parlement tend vraisemblablement vers un autre épisode de blocage à dessein mais pour quel intérêt, on l’ignore.

Pour rappel, après la saisine de la cour constitutionnelle suite à l’élection des deux candidats de l’opposition à la vice-présidence du bureau, la mise en application de l’arrêt s’avère fondamentalement impossible au vu de la difficulté de compréhension de son contenu par les différents acteurs. L’arrêt demande de poursuivre les élections débutées depuis le 17 avril conformément aux dispositions des articles 12 et 13 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Or l’aliéna 2 de l’article 13 stipule en substance que « les candidatures doivent être déposées, au moins une demi-heure avant l’heure fixée pour l’ouverture du scrutin, par les présidents des différents groupes parlementaires auprès du Président du bureau d’âge pour l’élection du Président de l’Assemblée Nationale et auprès du Président de l’Assemblée nationale pour les autres membres du Bureau ».

Dans une de ces dispositions, l’arrêt dit de poursuivre le 3ième tour du candidat de l’ARN avec pluralité de candidature et demande en même temps au Président de l’Assemblée nationale de respecter et faire respecter le règlement intérieur notamment l’article 13 en sa disposition citée plus haut.

Les scrutins étant ouverts depuis le 17 avril, comment régler ce problème de dépôt de candidature une demi-heure avant le début du scrutin ?

Certains pensent qu’il faut clôturer ce scrutin et rouvrir un autre pour permettre de poursuivre mais nul part l’arrêt de l’a notifié et malheureusement aucune disposition du règlement intérieur n’a prévu un tel cas. Que Faire alors ?

En plus, l’article 12 du règlement dit que :

1. Le Bureau de l’Assemblée Nationale doit refléter la configuration politique de l’Assemblée Nationale.

2. Il comprend, outre le Président :

- un (1) vice-président par Groupe parlementaire ;

- un (1) secrétaire parlementaire par Groupe parlementaire ;

- deux (2) questeurs. L’ordre de préséance des Vice-présidents est fonction de la taille des groupes parlementaires :

Devant cet imbroglio juridique créé, il était visiblement impossible de trouver une place à des dissidents dans ce bureau en compensation de leur soutien au régime.

Après plusieurs jours de tâtonnement, la plénière a estimé qu’il faut aller à un compromis politique pour noyer le poisson ensemble. Si violation, il y a, il faut l’assumer ensemble pour avancer, c’est en tout cas ma compréhension de la mise en place du comité.

Le comité installé s’est attelé à sa tâche et avec l’esprit que tous les nigériens ont leur regard tendu vers la solution qui serait sortie de leur discussion.

Pendant une semaine, il était arrivé à un semblant de compromis le lundi matin. Ce compromis aussitôt acquis, a volé à l’éclat parce qu’un des dissidents en l’occurrence Amadou Salifou était revenu le mardi pour dire qu’il n’est pas d’accord et qu’il faut appliquer l’impossible arrêt !!!

Devant le climat de gêne, le candidat des dissidents en l’occurrence Yaou maman a tout simplement retiré sa candidature déposée après l’arrêt et dit ne pas pouvoir supporter la responsabilité d’un blocage du parlement. Amadou Salifou s’est vu mis en minorité au sein des dissidents.

Mais non content de la donne, les mercenaires ont repris service de nouveau au moment où la plénière est convoquée pour discuter des conclusions du comité, la suppléante d’Albadé Abouba, une certaine Assibite (ne me demander surtout pas son niveau ou son expérience, je ne saurai vous répondre) déposa sa candidature au poste du 2ième vice-président pour davantage embourber la situation. La plénière convoquée pour cet après-midi et renvoyée pour le jeudi 15/05/2014 à 10 h pour examiner les conclusions du comité.

Au vu de tout ce qui précède, quelle est la responsabilité du Président de l’Assemblée nationale dans un blocage créé et entretenu par les tenants du pouvoir ?

MOUNKAILA Moussa, Directeur de cabinet adjoint du Président de l’Assemblée nationale

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