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L’ARDR (opposition ) réagit á l’arrêt de la cour constitutionnelle
Publié le dimanche 18 mai 2014   |  nigerexpresse


L`ARDR
© Autre presse par DR
L`ARDR décide de se battre contre les agressions répétées du pouvoir


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COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’ALLIANCE POUR LA RECONCILIATION, LA DEMOCRATIE ET LA REPUBLIQUE (ARDR) RELATIF A LA SITUATION SOCIO POLITIQUE DU PAYS

Dans l’Arrêt N°006/CC/MC qu’elle a rendu le 15 mai 2014, suivant requête d’un groupe de députés de la majorité présidentielle, il ressort selon les analystes que la Cour Constitutionnelle du Niger a largement outrepassé ses compétences et ses attributions.

De ce fait, la teneur des dispositions qui y sont contenues présage de risques sociopolitiques majeurs préjudiciables à la quiétude politique et à la paix dans notre pays ; surtout que l’on sait les situations tragiques que pareils comportements ont engendrées pas loin de nous.

Mais déjà l’Arrêt N°004/CC/MC rendu le 02 mai 2014 donnait le ton , même si en bons citoyens, respectueux des dispositions juridiques et constitutionnelles en vigueur, nous nous étions interdits de faire la moindre allusion aux pouvoirs extraordinaires que se donnait la Cour constitutionnelle pour interpréter le Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, loi intérieure de cette institution, et pour s’auto- saisir par rapport à la responsabilité du Président de l’Assemblée Nationale sans que nulle part dans la requête de la majorité une question y relative n’ait été posée.
Nous aurions pu également nous inquiéter de la crédibilité et de la sincérité de certains membres de la Cour Constitutionnelle. Nous avons de nombreuses raisons de le penser, mais nous nous en sommes abstenus, confiants dans le respect des principes d’équité, d’impartialité et d’indépendance que doit observer cette haute juridiction.

Aujourd’hui, le peuple nigérien est révolté, ulcéré et profondément en colère car, par l’Arrêt N°006, la Cour constitutionnelle du Niger s’est délibérément invitée et a pris position dans la polémique politicienne entretenue par la majorité présidentielle inconsciente des conséquences dangereuses que cette démarche représenterait pour notre pays.

Nous ne nous hasarderons pas à commenter cet Arrêt, nous laissons libre cours aux spécialistes et à l’histoire. Cependant, dans les relents comminatoires et autres injonctions à l’encontre du Président de l’Assemblée Nationale et des groupes parlementaires de l’opposition, on croirait entendre le verdict prématuré annoncé par les caciques de la majorité présidentielle.

Pourtant, l’opposition réunie au sein de l’ARDR, devant les provocations intempestives d’un régime irresponsable, a toujours fait remarquer que le danger du sentiment d’injustice et qu’il développe forcément la frustration de laquelle peuvent naitre la révolte et la violence. C’est cet esprit qui anime aujourd’hui de nombreux compatriotes et démocrates sincères, convaincus que l’Opposition en général et le Président de l’Assemblée Nationale Hama Amadou en particulier, sont les victimes injustes d’une cabale qui utilise l’Etat et ses institutions contre des personnalités que l’on tente d’humilier à tout prix.

Devant cette gravissime situation, nous, partis politiques membres de l’ARDR, prenons à témoin l’opinion nationale et internationale de la responsabilité directe et personnelle du président de République qui a créé et entretenu cette crise bloquant le parlement depuis un mois notamment :

1. En nommant les militants de l’opposition parlementaire au gouvernement tout en les soutenant a y siéger et à continuer à se réclamer membres des partis de l’opposition parlementaire en violation de l’article 9 du statut de l’opposition et de l’article 62 de la constitution qui lui fait obligation d’être au dessus des partis politiques.

2. En entretenant et en encourageant un système conduisant à l’achat des voix des élus locaux et nationaux pour d’une part faire des déclarations publiques afin de soutenir sa personne et son programme et d’autre part avoir des majorités lors des votes dans les assemblées locales et à l’Assemblée Nationale.

3. En refusant de convoquer les instances constitutionnelles notamment le conseil de la République, prévues pour la prévention et le règlement des conflits.

En tout état de cause, nous réaffirmons notre engagement à nous battre de toute notre énergie au nom de la démocratie et de la justice dans un Niger uni, démocratique, social et fraternel.

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