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Nouvelle récusation du député Falkou Bacharou (opposition) au poste de deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale : l’Institution va désormais travailler avec les 11 membres élus sur les 13
Publié le dimanche 18 mai 2014   |  Agence Nigerienne de Presse


Le
© Autre presse par DR
Le président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou


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NIAMEY- Les parlementaires nigériens, réunis ce samedi 17 mai 2014 en séance-plénière sur convocation du Président de l'Assemblée Nationale, Hama Amadou, ont poursuivi le renouvellement des membres du bureau de l'Institution, conformément à l'arrêt de la Cour Constitutionnelle du 15 mai dernier.

En effet, selon les termes de cet arrêt, la Cour Constitutionnelle, après avoir déclaré que le Président de l'Assemblée Nationale a violé la Constitution nigérienne pour n'avoir pas obtempéré à son arrêt du 2 mai 2014 lui demandant de poursuivre le renouvellement des deux membres du bureau restants, lui a intimé "de convoquer l’Assemblée pour la reprise des travaux et poursuivre sans discontinuer l’élection des deux membres du Bureau restants dès notification du présent arrêt".

C'est ainsi qu'au cours de cette séance, il a rouvert le scrutin pour les deux postes revenant à l'opposition et a recueilli les différentes candidatures présentées par les présidents des deux groupes parlementaires conformément à l'article 13 du Règlement intérieur de l'Assemblée Nationale.

Seulement dans la transmission des candidatures, le président du groupe parlementaire de l'Alliance pour la Réconciliation Nationale (ARN, Opposition), Abdoulkadri Tidjani, n'a pas pris en compte celles de deux autres députés de son groupe, considérés comme des dissidents en ce qu'ils soutiennent les actions du Président de la République. Pourtant, la Cour Constitutionnelle, dans son arrêt du 2 mai 2014, a dit que le président de groupe ne peut faire obstacle à la candidature des députés de son groupe.

Et c'est malgré la protestation des deux députés membres de l'ARN, qui ont transmis leurs candidatures au président de leur groupe parlementaire, et qui n'ont pas été retenus, que le vote pour la deuxième vice-présidence de l'Assemblée a été organisé pour recueillir 36 voix pour et 64 contre, récusant à nouveau le candidat Falké Bacharou. Le deuxième tour a également donné le même résultat.

C'est à la suite de ce résultat qui ramène le parlement nigérien à la case de départ, notamment la situation d'impasse dans laquelle il se trouve depuis le 17 avril dernier, que le président du groupe parlementaire de l'ARN a finalement demandé au Président de l'Assemblée Nationale de constater, conformément à l'arrêt du 15 mai 2014 de la Cour Constitutionnelle, son refus de déposer des candidatures au poste vacant, qui est considéré par la Cour Constitutionnelle "comme une renonciation temporaire à leur droit d’occuper les postes qui leur reviennent conformément à l’article 89 alinéa 1 de la Constitution".

Il a été emboîté par le président du groupe parlementaire du MODEN/FA Lumana Africa (Opposition), Saïdou Bakari Sangari, qui a, pour sa part, décidé de retirer la seule candidature du député Sala Assane Amadou au poste de la 3ème vice-présidence de l'Assemblée.

Après quoi, le Président de l'Assemblée Nationale a dit constater le refus de ces deux présidents de groupe parlementaire d'occuper leurs postes et a, par conséquent, convoqué une réunion du bureau composé des 11 élus sur les treize pour le lundi 19 mai prochain afin de réajuster l'ordre du jour et les calendriers des travaux.

KPM/DMM/ANP

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