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Point de presse du Ministre des Finances : Gilles Baillet rectifie le tir
Publié le lundi 19 mai 2014   |  La Roue de l`Histoire


Assemblée
© aNiamey.com
Assemblée banque mondiale/ FMI : Réunion de haut niveau sur le thème « vers une UEMOA plus dynamique et plus résiliente »
Dimanche 13 avril 2014. Washington. Photo : Monsieur Gilles BAILLET, Ministre des Finances de la République du Niger


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Le Ministre des finances Gilles Baillet a animé un point de presse le mardi 13 mai 2014. L’objectif de cette rencontre avec les hommes des médias est d’apporté des précisions sur le prêt congolais d’un montant de 50 milliards de FCFA emprunté par l’Etat d’une part et de l’autre les deux conventions de 10 milliards chacune signées entre l’Etat du Niger et l’ARTP. Dans un point de presse qu’il animé le lundi 12 mai 2014, l’honorable député Nassirou Halidou du parti MODEN FA LUMANA, a indiqué qu’il existe un flou autour de la contraction et de l’utilisation faite de ses sous par l’Etat du Niger.
En entamant son droit de réponse sur les deux points dont il voulait lever l’équivoque à savoir le prêt congolais et celui de l’ARTP, le Ministre des Finances a relevé des contre vérités avancées par l’honorable député Nassirou Halidou. Etant dans son rôle de contrôle de l’action gouvernementale l’honorable député devrait d’abord mener des investigations objectives et non se fier à ses informateurs, avant d’avancer des contre vérités devant la presse a indiqué le ministre Gilles Baillet.
S’agissant du prêt congolais d’un montant de 50 milliards de F CFA, le ministre des Finances dit l’avoir négocié. Il sera remboursé sur une durée de 10 ans avec un taux d’intérêt de 4%. Le retard accusé dans la finalisation du prêt s’explique par les conditions régissant le prêt initialement, des conditions qui n’étaient ni concessionnelles, ni acceptables a affirmé le Ministre Gilles Baillet. Finalement, il a fallu renégocier pour que ce prêt soit libellé en F CFA en Afrique de l’Ouest, c’est-à dire comme si c’est de l’argent emprunté auprès d’une banque de la place avec un taux d’intérêt de 4% sur 10 ans. Evoquant la question d’accumulation de la dette, M. Gilles Baillet de dire qu’au pire des cas, le taux d’endettement du Niger tourne autour de 25%. Ce qui est très faible pour un pays qui a un PIB de 70%.
Le deuxième point sur lequel le ministre de finances s’est appesanti est relatif aux deux conventions de 10 milliards chacune signées entre l’Etat et l’ARTP, à travers le fonds d’accès universel. Devant l’urgence d’une intervention au Mali pour en découdre avec les terroristes qui descendaient vers le sud du pays en janvier 2013, l’Etat était confronté à des problèmes de trésorerie face aux dépenses imprévues et urgentes. Alors que l’assemblée nationale a voté un collectif budgétaire de 40 milliards, afin de faire face aux urgences de l’envoi de troupes à la MISMA, le gouvernement a parallèlement soutiré du compte de l’ARTP en deux conventions de 10 milliards chacune. Ces fonds ont servi à l’équipement des agents des forces de défense et de sécurité. Contrairement aux affirmations du député Nassirou Halidou, ces fonds ont été débloqués par des banques de la place dans le trésor national via la BCEAO, une information vérifiable sur place, a ajouté le Ministre des finances. La première avance de ces fonds consentie pour une période maximale de deux ans, à compter de la date de la signature, c’est-à-dire le 20 février 2013, l’Etat s’est engagé de rembourser à concurrence des montants qu’il recevra des nations Unies, montant qui jusqu’à présent n’ont pas été remboursés. Cependant le Ministre des Finances d’assurer que l’Etat a d’ores et déjà pris les dispositions pour rembourser à temps ce prêt contracté à l’ARTP. S’agissant du prêt congolais ainsi que celui de l’ARTP ont été effectués dans la plus grande transparence, a dit le ministre des finances. Il a d’ailleurs rappelé que les fonds de l’ARTP ont fait l’objet de plusieurs ponctions entre 2007 et 2008 et dans des conditions pas aussi claires que celles d’aujourd’hui. Et le Ministre des finances de conclure que tout ce débat, c’est pour justifier des turpitudes qui se passent actuellement à l’Assemblée nationale.

MOUSSA Ibrahim

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